SFR et Bouygues Telecom ont annoncé lundi l'ouverture de négociations exclusives pour mutualiser leurs réseaux mobiles. Olivier Henrard, le secrétaire général de l'opérateur au carré rouge, s'est expliqué sur cette stratégie qui concerne aussi bien les réseaux 2G, 3G et 4G auprès de ZDNet.
« [L'accord] concerne uniquement le mobile partout en France, à l'exception des zones très denses, tel que c'est prévu par l'Autorité de la concurrence », avertit Olivier Henrard. Et de noter que
« les taux de couverture des opérateurs dans les zones non denses peuvent être très différents. »
Concernant la 4G en particulier,
« l'idée est d'améliorer la couverture et la vitesse de déploiement ». Il faudra toutefois se montrer patient. Le secrétaire général de SFR rappelle en effet que les négociations ne font que débuter et l'accord ne devrait pas entrer en vigueur avant l'été prochain. Et d'expliquer qu'il faudra quatre ans pour qu'il soit mis en place. L'opérateur anticipe déjà des attaques en justice de la part des concurrents, car
« le secteur est très procédurier ».
La route est encore longue avant que cet accord ait des effets concrets pour les clients de SFR et Bouygues. Mais les deux opérateurs peuvent compter sur le soutien du gouvernement, et l'Autorité de la Concurrence s'est montrée ouverte à ce genre d'alliance.
Photo Gerrigje Engelen