Principale porte d'entrée du réseau des réseaux sur les PC, le navigateur web n'est qu'une app parmi tant d'autres sur les mobiles. Ce type de logiciel pourrait même n'occuper qu'un strapontin si la tendance observée se poursuit. L'étude menée par Flury ne concerne toutefois que les États-Unis. La période observée est celle de janvier à mars dernier, avec une comparaison sur la même en 2013.
Au dernier trimestre, les sondés propriétaires de smartphones et tablettes iOS/Android ont passé 86% de leur temps à l'intérieur d'apps et 14% sur le "web mobile", contre 80% et 20% il y a un an. Quotidiennement, ces personnes ont consacré en moyenne 2h et 42 minutes à ces appareils (seulement 4 minutes de plus qu'en 2013).
Ce temps passé est identique, mais c'est le web mobile qui perd de son intérêt auprès de ces sondés. S'agissant des navigateurs, c'est Safari qui s'en sort le mieux avec 7% sur les 14%, Google suit avec 5% et les autres se partagent les miettes.
Le jeu demeure une valeur sûre : 32% du temps qui y est dévolu. L'étude n'entre pas dans ce niveau de détails mais à voir le succès de Candy Crush on se plaît à penser que le jeu est une activité pour les 7 à 77 ans…
Suivent immédiatement les réseaux sociaux avec 28%. Le couple Facebook et Instagram y est largement en tête (17%) devant Twitter (1,5%). Pour Facebook, c'est sans même compter WhatsApp tombé dans son escarcelle. Les messageries pèsent quasiment pour 10% du temps accordé à son mobile.
Comme le souligne Flurry, Facebook et ses compagnons sont maintenant solidement ancrés dans le paysage. Ce que n'avait pas manqué de faire comprendre récemment Mark Zuckerberg, en expliquant que si le mobile était la plateforme du moment, il était temps de s'intéresser à la suivante, justifiant ainsi l'acquisition d'Oculus VR.
Dans les autres activités importantes, YouTube compte pour la moitié (4%) du temps passé sur les autres formes de divertissements que le jeu. Six ans après l'explosion du smartphone, et même si Facebook et Google occupent d'enviables positions, Flurry relève que les opportunités d'exister ne sont pas éteintes pour les nouveaux entrants. WhatsApp, Waze, SnapChat, Spotify, Pinterest l'ont démontré, grappillant plus ou moins de pourcents… avant d'être éventuellement achetés par des géants désireux de ne pas les laisser se développer hors de tout contrôle.