Jim Dalrymple s'en amuse. Celui qui fut l'un des premiers à affirmer que l'iPhone 5 ne sortirait pas comme chaque année en juin, s'étonne des commentaires ici ou là indiquant que le téléphone d'Apple a été retardé pour telle ou telle raison. Comment aboutir à une telle conclusion alors qu'Apple ne s'est engagée publiquement à aucune date ?
Connu pour avoir d'excellentes sources, Dalrymple ajoute que le développement de l'iPhone 5 suit son cours et qu'Apple ne connait aucun retard particulier.
De son côté, John Paczkowski émet une hypothèse relativement intéressante. Il estime que le terminal d'Apple n'obéit plus à une logique de cycle produit, mais à un cycle de plate-forme.
L'intérêt d'un nouvel iPhone ne vient pas du fait qu'il soit un peu plus fin ou un peu plus léger. Bien entendu, cela entre en ligne de compte, mais si le téléphone d'Apple connait un tel succès, il le doit à cette équation : système d'exploitation + matériel + un écosystème complet avec les applications + des relations fortes avec ses clients.
Autrement dit, dans une logique de plate-forme, iOS 5 et iPhone 5 vont de pair. Et si la nouvelle version du système d'Apple s'ouvrait véritablement à certaines technologies comme le cloud et la NFC, alors nous ne sommes pas au bout de nos surprises…
Enfin, de son côté, Brian White indique qu'Apple fait tout son possible pour entretenir le plus grand mystère autour de son prochain téléphone. Selon lui, Apple aurait serré la vis pour qu'aucun détail ne filtre.
L'analyste qui contrairement aux personnes citées précédemment, croit encore à une sortie possible de l'iPhone 5 en juin/juillet affirme qu'Apple entretient volontairement le mystère de peur de voir les ventes d'iPhone 4 (notamment le modèle CDMA sorti en février aux Etats-Unis) s'effondrer en prévision de la commercialisation du nouveau modèle.
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