En téléphonie, le débit d'absorption spécifique ou DAS est une mesure indicative de la quantité d'énergie véhiculée par les ondes électromagnétiques émises vers l'utilisateur par un téléphone portable fonctionnant à pleine puissance, dans les conditions les plus dégradées. Alors que l'iPhone 4S affichant un DAS de 0,988 W/kg et l'iPhone 4 un DAS de 0,933 W/kg, celui de l'iPhone 5 est un peu plus faible à 0,901 W/kg.
Apple ne communique malheureusement toujours pas sur cette donnée : il a fallu attendre le lancement des précommandes pour obtenir cette information sur le site des opérateurs. Le DAS de l'iPhone 5 est le plus bas de la série des iPhone à antennes externes, mais il est encore loin de celui de l'iPhone 3GS, qui pointait à 0,58 W/kg avec son antenne interne. L'iPhone 5 utilise néanmoins un système de double antenne à reconfiguration dynamique, qui devrait lui éviter de se trouver dans des conditions particulièrement dégradées et donc de beaucoup « dégager ».
Les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain ne sont pas bien connus, mais le principe de précaution dicte une limite légale d'exposition. Aux États-Unis, elle est fixé à 1,6 W/kg sur 1 gramme de tissu humain, alors que dans l'Union européenne, elle est fixée à 2 W/kg sur 10 grammes de tissu. Plus le DAS est bas, plus les éventuels effets sur la santé sont réduits. Le DAS de l'iPhone 5 est loin d'être le plus élevé du marché, mais il se situe un peu au-dessus de la moyenne.
Seuls les smartphones Samsung ont aujourd'hui un DAS réduit, notamment grâce au positionnement de leur antenne : 0,342 W/kg pour le Galaxy S III, 0,30 W/kg pour le Galaxy Nexus. Le Nokia Lumia 800 affiche quant à lui un DAS de 0,94 W/kg, alors que les Lumia 710 et 900 atteignent un très élevé 1,3 W/kg. Aucun BlackBerry n'a un DAS inférieur à 1 W/kg (et certains franchissent le seuil autorisé aux États-Unis), alors que le HTC One X est comparable à l'iPhone 5 (0,909 W/kg).