Apple va allonger sa liste de partenaires manufacturiers pour répondre à la demande d'iPhone et d'iPad, rapporte le Wall Street Journal. Wistron, un ODM taïwanais qui fabrique des smartphones BlackBerry et Nokia, va être en charge d'une partie de la production de l'iPhone 5c. Wistron épaulera Pegatron et Foxconn, deux sociétés épinglées à plusieurs reprises pour leurs conditions de travail.
Les périodes de lancement de produit entraînent souvent des heures supplémentaires pour les ouvriers. Un phénomène qui est visible dans le rapport d'Apple sur ses fournisseurs. La courbe qui représente le respect des 60 heures de travail hebdomadaires a baissé depuis juin, passant d'environ 95 % à 87 % en septembre. Autrement dit, 13 % des employés ont travaillé au-delà de 60 heures par semaine en septembre. Apple autorise le dépassement ponctuel des 60 heures hebdomadaires par des employés volontaires en période de pointe.
Compal Communications, une autre entreprise taïwanaise, va quant à elle prêter main-forte à la production d'iPad mini (vraisemblablement le modèle Retina même si le Wall Street Journal ne le précise pas) à partir de l'année prochaine. Tim Cook n'a pas caché qu'il ne savait pas si Apple aurait suffisamment d’iPad mini Retina ce trimestre-ci pour répondre à la demande. Un problème qui viendrait avant tout de l'approvisionnement en petits écrans Retina (lire : iPad mini Retina : Samsung en renfort). Pour en revenir à Compal Communications, l'entreprise se positionne déjà pour produire la prochaine génération d'iPhone avec une usine réservée à cet effet. La source du quotidien américain a précisé qu'Apple n'avait pas encore passé de commande.
Foxconn, qui a été le principal fournisseur des terminaux iOS au cours des dernières années, va se concentrer quant à lui sur la production de l'iPhone 5s, dont l'approvisionnement fait encore défaut. Apple lui ferait payer les problèmes de fabrication de l'iPhone 5 qui auraient entraîné des millions de pièces refusées. Une situation pas si mauvaise que cela pour Foxconn qui a pris conscience du risque de trop dépendre d'un seul acteur — Apple représente 40 % de ses revenus —, à en croire un de ses dirigeants qui a gardé l'anonymat.