Le Galaxy S IV comprend lorsqu'on lui parle en islandais, alors que l'iPhone non. Usant de métaphores (la Pomme qui finira croquée), d'un animal à cornes et de chorégraphies qui rappellent les séries de SF japonaises de notre enfance, cette pub de la filiale de Samsung y va à fond dans le décalé.
Autre lieu, autres méthodes, le partenariat entre Samsung USA et Jay Z a surpris le chroniqueur musique du New York Times, par les méthodes développées.
À la base, Samsung a payé 5$ pour autoriser un million de téléchargements sur ses Galaxy S IV, S III et Note II d'une app - JAY Z Magna Carta - contenant les morceaux du dernier album du prodige du rap. Ce contenu devait se débloquer le 4 juillet (au vu des réactions sur Google Play, cela n'a pas toujours fonctionné).
Au lancement de l'app, celle-ci demande l'autorisation d'accès aux comptes Twitter et Facebook, aux adresses électroniques et pseudo des réseaux sociaux de l'utilisateur, à sa géolocalisation. Ou encore à l'état du téléphone et à son identité (l'app peut ainsi savoir si vous téléphonez et alors couper le son, mais également avoir accès aux numéros d'identification du terminal).
Le déblocage des paroles des chansons se fait en contrepartie de l'envoi d'un tweet ou d'un message sur Facebook signalant l'action, histoire de faire parler de l'album sur ces réseaux. Il est possible de modifier le texte avant envoi, mais la publication est obligatoire si l'on veut ces paroles.
On dira qu'espérer écouter gratuitement le dernier album de l'artiste entraîne forcément des concessions. Mais qu'un grand fabricant comme Samsung ait besoin de soutenir ce type d'opérations marketing est là plus surprenant. Lorsqu'Apple a obtenu l'exclusivité des Beatles sur iTunes, elle n'a pas ménagé sa peine pour le faire savoir mais en suivant un modèle plus classique, invitant les utilisateurs à simplement acheter ces albums.
[via AppleInsider]
