A quoi bon être président des États-Unis, si on ne peut même pas se servir d’un iPhone ! Barack Obama a reconnu qu’il n’était pas autorisé à utiliser un smartphone Apple pour des raisons de sécurité. L’homme, qui était interrogé par des jeunes invités à la Maison-Blanche pour promouvoir sa loi sur la santé, a affirmé que ses deux filles n’avaient pas ces obligations-là et passaient beaucoup de temps sur leur iPhone.
Le Président des États-Unis a par contre été autorisé à pouvoir se servir d’un iPad en 2011 (lire : L’administration US utilise de plus en plus les produits Apple). Mais en ce qui concerne son smartphone, Barack Obama n’a pas le choix : c’est un BlackBerry ou rien. Les terminaux de la firme canadienne, bien qu’en perte de vitesse, sont toujours très populaires dans les milieux gouvernementaux. En Allemagne, la situation est similaire.
Les iPhone ne pourront plus être utilisés par les membres du prochain gouvernement allemand. Ce n’est pas tant l’appareil d’Apple qui pose problème en soi que l’impossibilité d’y installer un logiciel de chiffrement des communications.
La chancelière, Angela Merkel, dispose pour sa part de deux appareils : un BlackBerry aux échanges chiffrés ainsi qu’un Nokia dépourvu de protection. Le premier utilisé pour les appels liés à sa fonction, l’autre fourni par son parti et utilisé pour les conversations avec sa famille politique. C’est le second, qui a le plus de chance d’avoir été écouté par les services américains (lire : Difficile à sécuriser, l’iPhone n’entrera pas au gouvernement allemand).