En un mois, Ice Cream Sandwich a presque doublé sa part d'usage : il est utilisé par 2,9 % des appareils Android, contre 1,6 % il y a un mois. La version la plus récente d'Android peine à percer, la faute à une adoption tardive par les fabricants.
Les choses s'arrangent néanmoins à mesure que le temps passe, le ralentissement relatif de la feuille de route de Google aidant. En plus du Galaxy Nexus, Android 4.0 est présent sur la nouvelle gamme HTC One. Il est de plus proposé sous la forme de mise à jour, quoique très progressivement, sur une partie de la gamme Samsung et HTC, et plus tard dans l'année sur la gamme Sony Xperia.
Reste que Gingerbread (Android 2.3.3+) se taille toujours la part du lion avec 63,2 % de parts d'usage : cette version qui précède Ice Cream Sandwich pour les smartphones, Android 3.x étant réservé aux tablettes, est encore aujourd'hui très populaire. De nombreuses nouveautés présentées au Mobile World Congress 2012 embarquaient ainsi Android 2.3.7.
Le problème de la rapidité des mises à jour reste donc toujours aussi critique sur Android : elles sont ralenties par les opérateurs qui doivent ajouter leurs profils et leurs crapwares, et par les fabricants qui doivent optimiser les versions et ajouter leurs surcouches. L'approche intégrée d'Apple avec iOS 5 a cet avantage de l'immédiateté, facilitée il est vrai par un parc matériel restreint (lire : Le succès des mises à jour OTA d'iOS 5).
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