Jamais Apple n’avait vendu autant d’iPhone en trois mois : 51,03 millions au premier trimestre. Mais elle aurait pu faire mieux, et ce ne sont pas que les analystes qui le disent.
Tim Cook admet volontiers qu’il a mal évalué la répartition de la demande entre l’iPhone 5s et l’iPhone 5c. « Touch ID a piqué la curiosité des clients », explique-t-il, « avec ses autres particularités, l’iPhone 5s a détourné l’attention et une plus grande part des ventes. » Or Apple a choisi de mettre en avant l’iPhone 5c : faute de stocks d’iPhone 5s suffisants et face à la fronde des opérateurs américains, elle a « perdu des ventes ».
En l’absence d’un détail de ces ventes, il est impossible de comparer précisément les ventes des deux modèles. À 636,90 $, le panier moyen atteint cependant un niveau normal pour un premier trimestre : l’iPhone 5c n’a donc rien fait d’autre que de prendre la place de l’iPhone 4s en milieu de gamme, sans parvenir à s’imposer plus avant.
Ce faux pas ne doit toutefois pas masquer le regain d’intérêt pour l’iPhone ces derniers mois. Apple détient désormais 59 % du marché américain, et même 69 % du marché japonais. Et maintenant qu’elle a signé avec China Mobile, le marché chinois lui tend les bras.