Les iPhone 16 et 16 Pro, comme depuis l'iPhone 12, diffèrent sur un point selon le continent sur lequel vous les achetez : la prise en charge de la 5G avec des ondes millimétriques (parfois appelée mmWave). Cette technologie utilise des ondes très courtes, avec une fréquence élevée. Les iPhone 16 et 16 Pro américains sont compatibles avec cette technologie dans trois fréquences (bande 256 entre 24,2 et 27,5 GHz, bande 261 entre 27,5 et 28,3 GHz et bande 260 entre 37 et 40 GHz) mais ce n'est pas le cas en Europe.
Les hautes fréquences employées permettent de travailler avec des canaux très larges (jusqu'à 400 MHz dans les bandes en question) pour obtenir des débits très élevés, de l'ordre de plusieurs gigabits par seconde. Mais comme souvent, il y a une contrainte : la portée des antennes est assez faible et les ondes traversent très mal les obstacles. Dans la pratique, la 5G millimétrique est intéressante en extérieur ou dans des endroits semi-ouverts (comme des stades) mais ne peut pas concurrencer la fibre optique pour une connexion domestique, par exemple.
Une des raisons de l'absence de la technologie en Europe et de sa présence aux États-Unis est très pragmatique : les opérateurs étasuniens ont déployé des réseaux 5G dans les fréquences en question (comme AT&T, T-Mobile ou Verizon), contrairement aux opérateurs européens. Dans nos contrées, seules la Croatie, l'Estonie ou l'Italie fournissent de la 5G millimétrique, la technologie reste donc assez rare. En Asie, la technologie est notamment déployée au Japon et en Chine. En France, les différents opérateurs ont communiqué pendant un temps sur le déploiement pour les Jeux olympiques de Paris, mais force est de constater que ce n'est pas le cas.
Les iPhone 16 n’ont pas abandonné la carte SIM en Europe