Bloomberg a donné quelques précisions sur le smartphone que possédait Thomas Matthew Crooks. Une certaine confusion régnait en effet sur le modèle qui était en sa possession, les premiers rapports laissaient entendre que le jeune homme possédait un iPhone.
Cette rumeur était d’autant plus surprenante que le Washington Post rapportait qu’il avait fallu seulement 40 minutes au FBI pour prendre le contrôle de l’appareil en question à l’aide de la solution de Cellebrite. Dans la foulée, on apprenait « opportunément » que l’entreprise israélienne était pour l’heure incapable de déverrouiller la plupart des iPhone sous iOS 17.4.
Au mois d’avril, Cellebrite ne pouvait pas déverrouiller la plupart des iPhone sous iOS 17.4
Au final, les choses ne sont pas aussi simples. Tout d’abord, contrairement aux premiers rapports, Thomas Matthew Crooks possédait un smartphone Samsung récent, lequel fonctionnait bien entendu sous Android. Récupérer les données de l’appareil n’a pas été aussi simple qu’on veut bien le dire. Le FBI a dans un premier temps tenté de déchiffrer le téléphone avec les équipements qu’ils avaient acquis auprès de Cellebrite. L’opération a échoué. Le Bureau fédéral d'enquête a alors demandé de l’assistance auprès de l’entreprise israélienne qui a transmis une nouvelle version de son logiciel en cours de développement. C’est seulement grâce à cette mise à jour que le téléphone de Thomas Matthew Crooks a fini au bout de 40 minutes par livrer ses secrets.