Depuis le 1er janvier, la réparation d'un écran brisé de smartphone est éligible au Bonus Réparation. Quelques critères sont à respecter, mais ce dispositif est transparent pour l'utilisateur.
Depuis décembre, dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), le gouvernement avait inscrit le principe d'un bonus de réparation. Abondé par les filières industrielles, ce fond a pour objectif d'encourager les utilisateurs d'appareils électriques ou électroniques à les faire réparer en cas de panne. Cela passe par une remise tarifaire sur l'opération confiée à un professionnel.
Ce 1er janvier, le catalogue des appareils éligibles s'est enrichi de nouveaux venus dont les écrans cassés de smartphones. Pour une réparation de ce type, 25 € seront déduits de la facture. Dans le cas d'un iPhone, selon son ancienneté, cela peut-être une remise relative ou plus attractive. Le changement d'un écran d'iPhone 13 par une pièce « d'origine » est ainsi facturé presque 350 € chez un des professionnels du secteur (un écran « compatible » vaudra 240 €), tandis que sur un iPhone XR, l'intervention oscille entre 250 et 90 €.
Il y a quelques critères d'éligibilité pour ces appareils comme le fait qu'ils doivent être hors garantie, être possédés par un particulier et dépourvus d'une assurance. Quant au choix du réparateur il est dicté par le label QualiRépar. Il est attribué aussi bien à des spécialistes du SAV (Save, WeFix, Maintronic…) qu'à des enseignes comme Boulanger, LDLC ou Leclerc. En revanche les Apple Store sont absents de l'annuaire.
Enfin, il n'y a pas de formalité particulière pour l'utilisateur. Dès lors qu'il a sélectionné un réparateur agréé QualiRépar, les 25 € doivent être automatiquement décomptés de sa facture.
Le bonus réparation sera « élargi et augmenté » en 2024 pour couvrir la casse accidentelle des écrans de smartphone
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