Les usines de Foxconn en Inde vont participer cette année au lancement des nouveaux iPhone, toutefois les usines du pays ne sont pas encore en mesure de le faire simultanément avec leurs cousines chinoises, bien rodées à l'exercice.
Si quelques-uns chez Apple et Foxconn espéraient voir les lignes d'assemblage chinoises de l'iPhone 14, ainsi que les nouvelles en Inde, démarrer en même temps, ce ne sera pas le cas pour cette nouvelle génération du téléphone, a appris Bloomberg.
Officiellement, Apple et son partenaire taiwanais étaient conscients de la difficulté qu'il y avait à synchroniser les usines indiennes avec leurs modèles en Chine. La simple logistique, pour l'acheminement des pièces depuis la Chine, a posé de nombreuses difficultés avec les crises sanitaires à répétition.
Sans oublier les problèmes rencontrés il y a quelques mois par une mauvaise gestion des conditions de vie des employés, ayant entrainé des mouvements de protestation.
Foxconn va produire encore plus d’iPhone en Inde
Inde : l'usine Foxconn indigne va rouvrir partiellement
Faire de l'Inde un lieu de production de premier plan reste toutefois un objectif fort. Puisqu'Apple compte toujours réduire sa dépendance à la Chine face aux éternelles complications qu'entrainent les relations sino-américaines.
Apple cherche toujours à moins dépendre de la Chine
Plutôt qu'un démarrage de production concomitant, l'effort initial va porter sur les lignes en Chine afin de réussir la première phase du lancement de la nouvelle gamme puis, celles en Inde suivront à partir de la fin octobre ou novembre. Un décalage donc, mais nettement réduit comparé aux 6 à 9 mois qui prévalaient pour de précédentes générations (Apple a commencé à faire assembler des iPhone en Inde en 2017).
Apple et Foxconn doivent également s'attacher à instaurer des règles tout aussi strictes de confidentialité et de sécurité au sein des usines installées à Chennai, dans le sud de l'Inde tout à l'Est de Bangalore. Il a été envisagé d'isoler toute une partie des usines de Foxconn et de garder les employés sur site pour éviter toute fuite. Tout récemment, The Economic Times donnait un nombre d'employés s'élevant à 8 000 personnes.
Une autre crainte rapportée par Bloomberg est l'habitude qu'ont les douanes locales de faire ouvrir les livraisons entrant dans le pays afin de vérifier l'adéquation avec la fiche déclarative. Ce qui est un autre facteur de risque pour des fuites d'informations.