Pour se distinguer de la masse des fabricants de smartphones « premier prix », Hisense mise sur l’encre électronique. Après quelques modèles dotés d’un écran LCD au recto et d’un écran E Ink au verso, le constructeur chinois revient avec le A9, un modèle doté d’un unique écran de liseuse.
À l’instar de feu Yota, Hisense a souvent relégué l’encre électronique au dos des appareils, sous la forme d’un second écran largement accessoire. Comme le A5 et le A7, le nouvel A9 ne possède qu’un seul écran E Ink Carta de 6,1" à 300 ppp. Le contrôleur HyperWave assure la (relative) fluidité des opérations, et vingt-sept diodes éclairent la dalle quand la lumière vient à manquer.
Puisque les écrans E Ink consomment de l’énergie seulement lorsque l’affichage est rafraichi, et que le fabricant chinois se contente d’un petit processeur Qualcomm Snapdragon 622, la batterie de 4 000 mAh devrait offrir plusieurs jours d’autonomie. Hisense sacrifie la puce 5G du A7, mais propose une puce audio ES9318 qui prend en charge le codec LDAC.
Même si InkOS est une déclinaison d’Android 11 adaptée à l’affichage sur seize niveaux de gris1, la compatibilité avec les applications de streaming et la présence d’un capteur 13 Mpx sont presque anecdotiques. Avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage, le Hisense A9 est commercialisé à 1 799 RMB (env. 255 €), et devrait pouvoir être importé par l’intermédiaire d’AliExpress au prix d’un certain surcout.
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Mais pas particulièrement à l’utilisation dans une autre langue que le chinois. ↩︎