La crise sanitaire a encore renforcé l'attrait des solutions de paiement par smartphones, et singulièrement Apple Pay (désormais largement disponible dans les banques en France) : la manipulation d'espèces n'a plus trop la cote à la caisse du supermarché. À l'occasion (malheureuse, c'est entendu) de l'épidémie, il est probable que le bon vieux portefeuille de beaucoup d'entre vous prenne la poussière, et je m'inclus dedans.
En plus du paiement mobile sans contact, l'iPhone cannibalise d'autres fonctions autrefois dévolues au portefeuille : cartes de fidélité, photos, certaines cartes professionnelles, fiche médicale… La dématérialisation ne connait pas de limites : Jennifer Bailey, la patronne d'Apple Pay, expliquait en 2016 que le constructeur réfléchissait à mettre dans l'iPhone tout ce qui traine dans le portefeuille.
Apple n'a pas abandonné cette idée. Déjà détenteur de plusieurs brevets sur le sujet, le constructeur en a récemment obtenu un nouveau protégeant un système d'authentification sécurisé de l'utilisateur à utiliser par un tiers qui cherche à l'identifier formellement.
Un commerçant pourrait interroger l'enclave sécurisée d'un iPhone pour être certain de l'âge de l'utilisateur qui veut acheter de l'alcool, par exemple. Le tout couplé avec Face ID, …