Doucement mais surement, Apple prend conscience de la vigueur du marché du reconditionnement, qui représente plus de 10 % des ventes de téléphones en France. Si elle n’aide pas les reconditionneurs, elle ne met plus de bâtons dans leurs roues. Reste une question : comment, dans ces conditions, reconditionne-t-on un iPhone ? Réponse en images, au cœur de l’usine de Smaaart à Saint-Mathieu-de-Tréviers, au nord de Montpellier.
Nous aurions dû visiter cette usine au printemps dernier, dans le cadre de notre dossier sur l’industrie française du reconditionnement, mais nos projets ont été contrariés par la pandémie de coronavirus. C’est finalement entre les deux confinements, quelques jours après que des pluies diluviennes ont fait déborder la rivière voisine, que nous avons pu découvrir les coulisses du reconditionnement d’un iPhone.
De la même manière que le reconditionneur angevin Again s’appuie sur le groupe Itancia, qui distribue et répare des équipements électroniques professionnels depuis 1991, et que le normand Remade descend de Satelec-Etec, qui réparait des téléviseurs dans les années 1990, Smaaart n’est pas née de la dernière pluie. Fondée en 1986, Fibrosud retapait les terminaux de France Télécom, …