Comme lors de chaque lancement, la cuvée annuelle de l'iPhone s'est bien vendue. Oui, mais comment ? CIRP tente d'y voir clair avec son analyse des deux premiers mois de commercialisation des iPhone 12. 76 % des iPhone vendus aux États-Unis entre octobre et novembre ont été des iPhone 12, le constructeur ayant conservé à son catalogue l'iPhone SE, l'iPhone 11 et l'iPhone XR. L'an dernier au mois de septembre, la toute nouvelle gamme d'iPhone 11 qui venait de sortir représentait 69 % des achats d'iPhone.
Apple a visiblement trouvé la martingale, grâce à un nouveau design et le support de la 5G, entre autres nouveautés, pour pousser les feux sous les ventes d'iPhone 12. Mais il y a tout de même une petite ombre au tableau : l'iPhone 12 mini n'a représenté que 6 % des ventes, contre 27 % pour l'iPhone 12 qui sort grand gagnant. L'iPhone 12 Pro et le 12 Pro Max partagent environ 40 % du total. L'an dernier, c'était l'iPhone 11 qui avait monopolisé les ventes (39 %) durant le lancement d'un cru 2019 qui comptait trois modèles.
Cette étude doit être prise avec les précautions d'usage. Elle repose sur un sondage réalisé auprès de 243 consommateurs américains ayant acheté un iPhone durant les quatre semaines ayant suivi le lancement des iPhone 12 mini et 12 Pro Max. Il ne s'agit pas de chiffres bruts de ventes, et l'échantillon peut sembler un peu léger pour tirer des enseignements définitifs.
Toutefois, l'étude de CIRP rejoint une tendance partagée par plusieurs analystes comme Ming-Chi Kuo, qui a estimé que la demande pour l'iPhone 12 mini était plus faible que prévue pour le mois de novembre. Le smartphone n'est pourtant pas un mauvais bougre. En fait, il a tout d'un iPhone 12 « standard », dans un encombrement réduit et 100 € moins cher (lire notre test).
Source : AppleInsider