L'hypothèse d'un iPhone fromage et dessert Face ID et Touch ID se renforce un peu plus ce soir grâce à Joanna Stern du Wall Street Journal. Dans un article volontiers provocateur sur les emprunts d'Apple à Samsung, elle explique que la Pomme a travaillé sur des capteurs optiques pour lire les empreintes digitales sous l'écran. D'après l'ancien employé d'Apple à l'origine de l'info, ce type de capteur serait plus fiable que les modèles à ultrason.
Et pourtant, Apple pourrait bel et bien se tourner vers une technologie à ultrason, et peut-être bien un composant signé Qualcomm. Fin 2019, l'entreprise présentait le 3D Sonic Max, un capteur de reconnaissance digitale nouvelle génération, basé sur cette technologie. Samsung l'utilise (lui ou un dérivé) dans l'écran des Galaxy S21 ; selon Qualcomm, ce capteur couvre une plus grande partie de l'écran, il est 50% plus rapide que la première mouture et enregistre davantage de données.
Qualcomm n'a pas voulu dire si Apple s'intéressait à ce fameux capteur. Là où un capteur optique utilise la lumière pour créer une image de l'empreinte digitale, un capteur à ultrason génère de petites vagues sonores pour créer une « carte 3D » de la même empreinte. La première est réputée pour manquer de sécurité (elle a l'avantage de ne pas coûter trop cher), mais Apple a semble-t-il trouvé un moyen de serrer la vis à ce niveau. La seconde a l'avantage de fonctionner même avec les doigts mouillés, elle est plus sécurisée mais elle est onéreuse.
La technologie de reconnaissance digitale importe peu finalement, pour Apple l'important c'est que le niveau de fiabilité et de sécurité soit similaire à celui offert par Touch ID qui repose sur un capteur capacitif. En avril dernier, Ming-Chi Kuo évoquait un capteur à ultrason pour un futur iPhone, tandis que Mark Gurman a récemment pronostiqué que le lecteur d'empreintes digitales serait une des grosses nouveautés de la cuvée 2021 des smartphones Apple, avec un écran 120 Hz.