Le FBI demande encore et toujours l’aide d’Apple pour déverrouiller les iPhone ayant appartenu à Mohammed Saeed Alshamrani, le tireur de la base navale de Pensacola qui a tué trois personnes et en a blessé huit autres. Des deux smartphones, un a été endommagé durant la fusillade, mais le Bureau a pu le « reconstruire », selon Christopher Wray, le directeur du FBI.
Mais il leur est toujours impossible d’obtenir l’accès à l’appareil. Durant une réunion devant le Congrès, Wray a expliqué que le FBI était actuellement en discussion avec Apple, en espérant obtenir plus d’aide de la part du constructeur. On connaît la position de la Pomme sur le sujet : Apple peut fournir un maximum d’informations provenant d’iCloud, mais elle n’ira pas « craquer » un iPhone.
Une fin de non recevoir qui déplaît fortement à William Barr, le procureur général des États-Unis, et à Donald Trump qui, dans son style habituel, a exigé d’Apple un coup de main. Cette histoire est cependant assez étonnante : le FBI a récemment pu déverrouiller un iPhone 11 Pro grâce à une solution tierce (chez Cellebrite ou Grayshift). Le tireur de Pensacola avait en sa possession un iPhone 5 et un iPhone 7, des terminaux plus faciles à débloquer qu’un 11 Pro…