Dans son genre habituel qui ne s'embarrasse pas de diplomatie, Donald Trump enrage du refus d'Apple de déverrouiller les deux iPhone de Mohammed Saeed Alshamrani, comme le demandent le FBI et William Barr, procureur général des États-Unis. Il s'agit du tueur de la base navale de Pensacola, en Floride, dont la fusillade a fait trois morts début décembre. Du haut de son compte Twitter, le président américain explique que lui et son gouvernement « aident Apple tout le temps sur LE COMMERCE et beaucoup d'autres problèmes ».
Le constructeur a effectivement bénéficié d'exemptions de taxes douanières sur ses produits et composants importés de Chine, ce qui a aussi permis de conserver la production du Mac Pro au Texas (pour les clients américains). Mais voyez comme Apple est égoïste : malgré ces efforts de la part de l'administration Trump, « [l'entreprise] refuse de déverrouiller des téléphones utilisés par des tueurs, des dealers de drogue et autres criminels ».
Donald Trump appelle Apple à « prendre ses responsabilités et aider notre grand Pays, MAINTENANT ! ». Malgré la fureur du locataire de la Maison Blanche, il est peu probable qu'Apple accède à sa demande ou à celle du FBI, comme l'entreprise l'a expliqué aujourd'hui après la saillie de William Barr (lire : Pensacola : Apple oppose ses arguments au ministre américain de la Justice).