À en croire les confidences recueillies à plusieurs reprises ces dernières semaines par Mark Gurman chez Bloomberg et l'analyste Ming-Chi Kuo, la sortie décalée de l'iPhone XR était la conséquence de difficultés de production avec son écran LCD. Une pièce maîtresse dont Apple promet qu'elle surclasse tous ses équivalents LCD et qu'elle a baptisé "Liquid Retina".
Le Wall Street Journal, il y a quelques jours, a offert une autre explication, basée sur ses propres sources. Cette sortie en deux temps des iPhone 2018 — 14/21 septembre pour les XS et 19/26 octobre pour le XR — ne serait pas le résultat de contraintes mais un choix délibéré.
Plusieurs explications sont avancées. Par exemple que cela permet d'alléger la charge auprès de tous les acteurs de ce lancement : production, logistique, grande distribution. On s'occupe à fond d'une gamme et ensuite, le coup de feu passé, on peut se concentrer sur l'autre.
Cela donnerait aussi l'opportunité à Apple de diffuser deux campagnes marketing aussi différentes que le sont ces deux gammes, au lieu d'envoyer ces deux messages simultanément avec le risque qu'ils se parasitent. Les XS et XR diffèrent grandement mais ils ont pas mal de points communs.
Ensuite, ce serait l'occasion de mieux analyser les demandes respectives en vue de Noël, chaque gamme ayant eu toute latitude pour se faire connaître des clients.
Commercialement, ce principe pourrait devenir la norme prévoit un analyste de Consumer Intelligence Research Partners : « Les gens qui sont les plus accros paieront pour l'avoir tout de suite (le haut de gamme, ndlr). Et puis vous avez ceux qui font un choix et qui peuvent se contenter d'un téléphone à 750 $. cela pourrait devenir la nouvelle normalité ». Réponse sur ce point l'année prochaine peut-être, avec leurs successeurs.
Pour Apple, interrogée par le quotidien, la règle est simple : elle sort ses produits lorsqu'ils sont prêts. Rien de plus.
