L’iPhone X n’était même pas présenté que l’analyste Ming-Chi Kuo affirmait qu’Apple avait deux ans d’avance sur les capteurs 3D. Quatre mois après sa sortie, des fournisseurs et d’autres observateurs confirment cette avance à Reuters.
Apple tient la corde grâce à sa mainmise sur la production. Hors iPhone, Viavi Solutions, Finisar et Ams ne peuvent pas produire de volumes assez importants pour une généralisation des capteurs 3D avant l’année prochaine.
La Pomme a annoncé fin 2017 un investissement crucial en la matière. Elle va injecter 390 millions de dollars dans Finisar, sécurisant ainsi son approvisionnement en VCSEL, un type de laser indispensable à Face ID.
Le MWC 2018 l’a montré : si les fabricants de smartphones Android n’ont pas eu de peine à copier l’encoche de l’iPhone X, c’est une toute autre affaire pour proposer un équivalent de la caméra TrueDepth. Il y a bien des tentatives, mais rien qui ne soit assez fiable pour supprimer le capteur d’empreintes digitales.
La première rumeur sur un système identique à Face ID dans un smartphone Samsung s’inscrit dans ce calendrier ; cette nouveauté n’arriverait pas avant l’année prochaine. Une fois que la production aura pris son envol pour tout le monde, Gartner s’attend à ce que 40 % des smartphones soient équipés de capteurs 3D d’ici 2021.