Depuis l'iPhone 7, Apple fait appel à deux fournisseurs pour les puces réseau de ses smartphones : Intel et Qualcomm. Au vu des bisbilles entre Apple et son sous-traitant « historique », il y a d'ailleurs des chances pour que les futurs appareils mobiles du constructeur se passent complètement des services de Qualcomm (lire : Pour les puces réseau des futurs iPhone, Apple se passerait de Qualcomm).
Mais ce choix d'Intel n'est pas sans conséquences sur les performances globales des smartphones. Apple se serait en effet résolue à brider les modems de Qualcomm afin d'équilibrer les performances entre les deux puces. Il en irait de même pour l'iPhone 8 (lire : Le modem de l'iPhone 8 serait freiné par Intel et la querelle avec Qualcomm).
Apple ne donnera sans doute jamais le fin mot de cette histoire. Quoi qu'il en soit, cette différence dans les performances des puces réseau d'Intel et de Qualcomm semble se réduire. L'éditeur de l'application SpeedSmart, qui mesure la qualité du réseau cellulaire, a livré les premiers résultats des tests effectués par les utilisateurs américains d'iPhone X entre le 3 et le 12 novembre sur les réseaux des quatre principaux opérateurs du pays.
Sur les réseaux AT&T et T-Mobile, les résultats sont en faveur d'Intel : la puce du fondeur de Santa Clara est plus performante en réception et en envoi de données chez les deux opérateurs, de 10% en moyenne pour le premier, et de 15% pour le second.
Pour SpeedSmart, les utilisateurs d'iPhone X équipés d'une puce Intel n'ont donc aucune raison de vouloir un modèle doté d'une puce Qualcomm. À moins bien sûr de vouloir un appareil qui sache surfer sur ces deux types de réseaux qui cohabitent aux États-Unis. Ces résultats demandent à s'affiner, ce d'autant que l'on ignore le volume des tests effectués. Reste à savoir aussi si ces résultats en faveur d'Intel sont le fruit d'un bridage d'Apple, ou si le fournisseur est parvenu à se hisser au niveau de Qualcomm.