Développer, produire et distribuer de nouveaux smartphones, c’est une activité qui peut rapporter gros, mais qui coûte cher aux constructeurs. Et si les rumeurs disent vrai, l’iPhone 8 ne devrait pas être bon marché — ni pour Apple, ni pour les consommateurs d’ailleurs, même si les analystes ne sont pas forcément d’accord sur le prix : plus de 1 000 $ ? Ou moins ?
Ces tarifs qui s’annoncent de toute façon salés devraient rehausser le prix moyen de l’iPhone, qui se calcule en prenant en charge les tarifs de tous les smartphones au catalogue. Katy Huberty, analyste chez Morgan Stanley, estime que cette moyenne va s’établir à 753 $ en 2018, un prix bien plus élevé que le consensus de Wall Street (675 $).
L’iPhone 8 est bien évidemment responsable de cette poussée de fièvre, avec toute la technologie qu’Apple va y glisser : écran OLED, recharge sans fil, capteurs 3D, nouveau design, décrit Huberty. Cette hausse du prix moyen de l’iPhone est également lié à l’appétit des consommateurs pour les modèles Plus, qui sont vendus 100 $ plus cher que les smartphones de taille « normale ».
Estimer le prix moyen de l’iPhone alors que la future gamme n’est pas encore connue est un art divinatoire, tout comme deviner la facture des composants des smartphones, de n’importe quelle marque. IHS Markit, spécialiste de l’exercice, se lance tout de même avec cette estimation plus ou moins au doigt mouillé pour le Galaxy S8 : la somme des composants représenterait ainsi 301,60 $. On y ajoutera, pour faire bonne mesure, les 5,90 $ pour les coûts de production.
Samsung, qui vend le Galaxy S8 720 $, paie donc significativement plus cher son nouveau haut de gamme. Le Galaxy S7 était en effet estimé 264,16 $, le Galaxy S7 Edge représentait lui 271,21 $.