Ce que fait le moteur Taptic de l’iPhone 7 à l’intérieur se ressent très clairement à l’extérieur. En supprimant le port jack du smartphone, Apple a gagné de la place pour un composant beaucoup plus imposant (lire : iPhone 7 : le Taptic Engine a éjecté la prise jack). Et ce n’est pas que pour faire joli à l’intérieur de l’appareil : la différence est nette par rapport à l’iPhone 6s.
Il est évidemment assez difficile de décrire l’effet ressenti et il n’y a guère qu’en prenant l’appareil en main que l’on se rend compte du changement. Dans certains jeux et applications, comme Oz: Broken Kingdom ou edjing — toutes deux mises en avant durant le spécial event —, on sent bien les tapotements du moteur haptique sous le doigts. Dans edjing en particulier, lorsque l’on joue sur les touches du piano virtuel, celles-ci viennent comme « frapper » le doigt. C'est aussi le cas quand on a une roue de sélection, par exemple pour choisir une date dans le calendrier.
Le nouveau bouton d’accueil, entièrement tactile, en profite également. L’effet n’a rien à voir ou presque avec le bouton mécanique classique, mais on s’y fait assez vite. C’est tout le bas de l’iPhone qui vibre, pas uniquement la zone sous le bouton, ce qui est assez déroutant.
Lors de la première utilisation de l’iPhone, il est possible de régler trois « forces » de retour ; la troisième, la plus forte, fera sans nul doute son petit effet parmi les amateurs de sensations fortes. Comme le trackpad Force Touch, si l’iPhone est éteint, le bouton ne sert plus à rien : il ne vibre pas, il ne clique pas… rien.