Maintenant qu’on sait que l’iPhone 7 devrait bien s’appeler iPhone 7, intéressons-nous un peu à son successeur… qui du coup, pourrait bien s’appeler iPhone 8, au vu du changement de cycle attendu, impliquant un renouveau du design. On s’attend ainsi à ce que les boîtiers de ces futurs modèles soient en verre, une réminiscence des iPhone 4/4S, et que leur écran troque le bon vieux LCD pour de l’OLED fringuant.
Mais voilà, Apple a de gros besoins en termes de composants. Et l’offre actuelle pourrait ne pas suffire à équiper tous les iPhone 8 du constructeur, qui pourrait se contenter de limiter la présence de l’OLED à une version spéciale de son futur smartphone. C’est du moins l’avis d’Hendi Susanto, analyste pour Gabelli & Co., qui poursuit : « Cela soulagera les capacités de production, tout en accélérant l’adoption de la technologie OLED ».
Susanto pense aussi qu’Apple « pourrait choisir d’attendre avant d’adopter les écrans OLED pour toutes les nouvelles versions de l’iPhone ». Auquel cas, cela repousserait à 2018 l’introduction de l’OLED pour les smartphones d’Apple, ce qui est très tardif alors que ces écrans récoltent tous les lauriers (lire : Avec le Galaxy Note7, Samsung remporte une fois de plus le prix du meilleur écran).
Par ailleurs, et toujours concernant cet iPhone 8, c’est TSMC qui devrait bel et bien fournir à Apple le processeur A11 gravé en 10 nm, confirment les sources de DigiTimes (qui se trompent parfois). Rappelons qu’Intel est hier entré dans la danse et pourrait produire des puces ARM (lire : Intel va fabriquer des processeurs ARM pour les constructeurs de produits mobiles)
L’entreprise taïwanaise aurait aussi empoché le marché des composants nécessaires au bon fonctionnement de l’écran OLED de ce futur smartphone. C’est Samsung et LG Display qui fourniraient la majeure partie des dalles OLED pour l’iPhone 8.