Apple semble partie pour passer de deux à trois ans le délai entre chaque refonte de son iPhone. C’est le pronostic du quotidien japonais Nikkei, dont on ne sait s’il s’appuie sur des confidences au sein des fournisseurs d’Apple ou sur les rumeurs qui arrivent depuis quelque semaines.
Il est rare qu’elles suggèrent une révision majeure du produit, c’est à dire un design complètement différent de l’actuel. Des ajouts (comme ce double objectif photo), des améliorations (les bandes d’antenne plus discrètes), ça oui. Mais pour ce qui est d’un châssis aux formes inédites conjugué à des matériaux différents on est toujours renvoyé à 2017.
Ce rythme de deux ans entre chaque révision majeure est rapidement devenu une tradition dès les générations 3G/3GS. Mais est-ce que ce délai est devenu aujourd’hui trop court pour être tenable ? Et est-ce qu'il est encore adapté à la demande du marché ?
Apple produit dans des volumes tels et avec des exigences de qualité qui font qu’il est peut-être devenu compliqué de tout chambouler tous les 24 mois. Il est possible aussi que chaque nouveau bond technologique soit devenu plus ardu : disponibilité de certains matériaux, maturité des technologies désirées, tout cela encore avec les contraintes des dizaines de millions d’iPhone à produire tous les mois.
Il est également apparu qu’aux États-Unis, qui reste le principal marché d’Apple, le cycle de renouvellement chez les clients s’était allongé. Il peut atteindre deux ans et demi, du fait que les clients des opérateurs utilisent moins les forfaits avec engagement. Lorsqu’on paye son téléphone plein pot on a tendance à le garder plus longtemps.
À propos du modèle de 2017 qui débuterait une nouvelle génération, le Nikkei parle lui-aussi du passage aux écrans OLED mais aussi d’une capacité à produire des vibrations plus complexes lors des interactions avec l’interface grâce à l’emploi d’un moteur haptique plus performant.