Les premiers tests de l’iPhone SE commencent à tomber chez les sites « amis » d’Apple qui ont eu la chance de recevoir une unité un peu avant tout le monde (le smartphone, en pré-commande depuis aujourd’hui, sera en vente le 31 mars). Une fois n’est pas coutume, le constructeur n’a pas imposé d’embargo, c’est pourquoi les articles tombent au petit bonheur la chance. Voici une première sélection pour savoir un peu de quoi il retourne.
Rene Ritchie (iMore), Mark Prigg (DailyMail) ou encore Geoffrey A. Fowler (Wall Street Journal) s’entendent tous pour saluer la puissance de l’iPhone SE, la qualité de son appareil photo, et même son autonomie… bien qu’il soit difficile de la mesurer en si peu de temps.
Prigg s’enthousiasme sur la vélocité de l’iPhone SE, « aussi rapide que le 6s, et tout aussi pratique ». Sur ce plan, le smartphone ne « déçoit pas », relève Fowler : les apps et les jeux les plus gourmands sont pris en charge sans sourciller. Ritchie compare le SE à une formule 1 ! Sur l’autonomie, le test le plus intéressant est celui de Fowler, qui a mesuré une durée de vie de 10 heures de surf sur internet (une boucle de sites web avec un écran d’une luminosité égale), soit deux heures de plus que les iPhone 5s et 6s (et trois heures de plus que le Galaxy S7).
Malgré toutes ces bonnes choses, l’iPhone SE présente aussi quelques compromis. Le premier d’entre eux est évidemment la taille de l'écran plus ramassée, lorsqu'on s’est habitué aux 4,7 pouces de l’iPhone 6s, voire les 5,5 pouces de l’iPhone 6s Plus. Ritchie avait peur de se sentir un peu à l’étroit dans ce petit écran, mais il a apprécié de ne pas devoir jouer avec le mode accessibilité (deux tapotages courts sur le bouton d’accueil) pour accéder à l’intégralité de l’interface de ses applications. Malgré tout, il explique aussi qu’il ne restera sans doute pas à cette taille pendant plus de quelques semaines.
Fowler décrit lui un écran avec moins de pixels et moins contrasté que l’iPhone 6s. Il pointe aussi l’absence de 3D Touch. Pour Prigg, il a été difficile de revenir au petit clavier virtuel, alors qu’il est habitué à celui de son iPhone 6s Plus. Il partage également une théorie intéressante : cet iPhone pourrait servir de smartphone de complément, en tandem avec un mobile professionnel par exemple, ou encore pour le week-end. Son petit format et son encombrement réduit le rend plus facile à transporter avec soi.
Le premier enseignement de ces tests est qu’Apple a plutôt bien fait de relancer un iPhone de 4 pouces performant. « Je suis heureux de voir l’iPhone SE », conclut Geoffrey Fowler, « en partie parce que je pense que le monde a besoin d’un petit téléphone ». « Si vous voulez la plupart des meilleures technologies et la meilleure expérience possible dans l'iPhone le plus petit et le plus abordable possible », alors c’est l’iPhone SE qu’il faut choisir pour Rene Ritchie.
« Cela peut ressembler à un pas en arrière », écrit Mark Prigg, « mais le SE pourrait être le "hit dormant" de la gamme d’iPhone, et intéresser les millions d’utilisateurs qui ne voulaient pas d’un smartphone de luxe trop cher ».