Tim Cook a profité du special event pour annoncer qu'Apple avait vendu plus de 700 millions d'iPhone depuis son lancement en 2007. Grâce aux iPhone 6 et iPhone 6 Plus qui cartonnent, l'iPhone se paye le luxe d'avoir une croissance annuelle presque deux fois supérieure au reste de l'industrie (+ 49 %).
Le CEO a aussi eu un mot sur Apple Pay. Le système de paiement est utilisable dans 700 000 endroits aux États-Unis. Les Américains peuvent même s'en servir dans 100 distributeurs de boissons Coca-Cola.
Quant à CarPlay, la technologie a été adoptée ou va être adoptée par la majorité des constructeurs. Selon Tim Cook, 40 voitures équipées seront commercialisées d'ici la fin de l'année.
Mais la surprise de ce keynote, c'est ResearchKit. Présenté par Jeff Williams, SVP opérations, qui est d'ailleurs monté sur scène pour la première fois, il s'agit d'un ensemble d'outils spécifiques pour la recherche médicale qui s'intègre bien sûr avec l'application Santé.
ResearchKit permet par exemple aux entreprises pharmaceutiques d'avoir de meilleurs résultats pour leurs expériences en facilitant le recrutement de volontaires prêts à participer à des programmes de test de thérapies.
Voici un exemple concret avec une application spécifique pour la recherche liée à Parkinson : l'accéléromètre de l'iPhone participe à l'évaluation et on peut dire "aaaaaah" dans le micro et l'iPhone sait tout seul si vous allez bien. Il y a également une application de ce type pour le diabète et l'asthme.
Jeff Williams a insisté sur le fait que les données collectées avec ResearchKit sont confidentielles : Apple n'y a pas accès et l'utilisateur a le choix sur les recherches suivies et sur les données partagées avec l'hôpital. Des partenariats ont été noués avec plusieurs hôpitaux américains.
ResearchKit sortira en avril... et il sera open source, un signe de la volonté d'Apple de faire avancer la recherche, et pas toute seule.