Pour la première fois depuis la fin 2012, il s’est vendu plus d’iPhone que de smartphones Android aux États-Unis, annonce Kantar Worldpanel ComTech. Au quatrième trimestre 2014, Apple a réalisé 47,7 % des ventes de smartphones aux États-Unis, contre 47,6 % pour l’ensemble des fabricants de smartphones Android. Une « victoire » d’un cheveu donc, mais une victoire symbolique.
Apple propose désormais « ce que les clients veulent », pour ne pas citer Phil Schiller : la part de marché d’Apple a bondi de 6,2 % en un trimestre. L’iPhone 6 s’impose ainsi comme le smartphone le plus populaire aux États-Unis, devant le Samsung Galaxy S5.
Mieux, Apple reprend des couleurs sur un marché européen très largement dominé par Android. Elle a surtout progressé en Grande-Bretagne, mais aussi en France, en Allemagne et en Espagne — seule l’Italie est restée insensible aux charmes de l’iPhone 6.
Alors qu’elle était tombée jusqu’aux 10 %, la part de l’iPhone dans les ventes françaises est ainsi remontée à 23 %. En Espagne où Android est allé jusqu’à représenter plus de 90 % des ventes, l’iPhone prend 12,3 % du marché.
Une performance qui se poursuit en Chine, où Apple rattrape Xiaomi avec 21,5 % des ventes. Le Japon est complètement acquis à l’iPhone (60,2 % des ventes), une loyauté qui se retrouve partout dans le monde. Alors que Samsung ne peut compter que sur 62 % de ses clients pour leur prochain achat, 87 % des utilisateurs d’iPhone affirment qu’ils resteront chez Apple dans la durée.