Si l‘iPhone 6 ne sera disponible que ce vendredi (certains petits chanceux ont déjà été servis), Apple a levé l‘embargo sur les tests des médias, histoire de faire monter encore plus la mayonnaise autour de smartphones qui connaissent d‘ores et déjà un gros succès (lire : 4 millions d‘iPhone 6 précommandés en 24h). Cette année, Apple a été particulièrement généreuse en unités de prêt (même si elle nous a oubliés, comme tous les sites Mac…) et il est impossible de citer tous les tests parus. Néanmoins, de grandes lignes de force se distinguent clairement et elles dessinent toutes une gamme d‘exception.
La taille, ça compte
Apple a innové cette année en présentant deux modèles d‘iPhone 6 aux écrans de grandes tailles, supérieurs aux 4 pouces traditionnels. La déclinaison qui se détache du lot est l‘iPhone 6 Plus : avec une dalle de 5,5 pouces, il s‘agit rien de moins que du « premier vrai grand smartphone bien conçu », comme l‘a baptisé Darrell Etherington de TechCrunch.
La phablette est décrite comme un « iPad nano » par David Pogue de Yahoo News. L‘iPhone 6 Plus offre une « expérience proche de celle de l‘iPad », enchérit Brad Molen d‘Engadget. « Ce n‘est pas tous les jours qu‘un nouvel iPhone menace d‘altérer le cours de l‘évolution humaine », écrit en préambule un Nilay Patel amusé (The Verge). La phablette est un « téléviseur HD de 5,5 pouces », explique Jason Snell de SixColors (ex MacWorld), qui « tient bien dans la poche de mes jeans », précise Ed Baig de USA Today. Alors que Lauren Goode de Re/code apprécie peu les phablettes des constructeurs asiatiques, elle se dit « tentée » par l‘iPhone 6 Plus. « Et vous allez l‘aimer aussi », jure t-elle. Voyons cela.
L‘iPhone 6 Plus est « un tout nouveau genre d‘appareil pour Apple », explique Nilay Patel. L‘appareil n‘est pas aussi beau qu‘un iPhone 4. Personne n‘ira dire qu‘il ressemble à un appareil photo Leica et l‘auteur lui trouve un petit air d‘iPhone de 2007… en plus grand. Patel s‘est étonné de transporter ce monstre à la manière d‘un carnet de notes Moleskine : serré au cœur de la paume, les doigts recourbés sur la coque.
Au contraire de Samsung qui n‘hésite pas à modifier le design global de ses smartphones suivant leurs tailles, Apple a choisi de conserver ce qui distingue l‘iPhone du reste de la meute : le bouton d‘accueil, les bordures, les tranches inférieures et supérieures. De fait, « cette taille supplémentaire augmente la nature "planche de surf" du 6 Plus ». Réflexion intéressante : l‘iPhone 6 Plus est « le premier iPhone plus joli et qui fonctionne mieux avec un étui »; c‘est notamment le cas avec l‘étui en cuir d‘Apple qui offre une meilleure prise en main (l‘aluminium de la coque est un peu glissant, se plaint le testeur de The Verge) et masque les « lignes bizarres au dos ».
« Un smartphone jumbo avec un écran de 5,5 pouces », décrit Lauren Goode. L‘iPhone 6 Plus est une « déclaration » d‘Apple : même si le constructeur donne l‘impression de suivre la concurrence, « il réussit à faire de ce grand téléphone quelque chose de frais et de désirable ». En revanche, il a du mal à tenir dans la main de la journaliste, il n‘est pas très à l‘aise dans la poche de son jeans, et il se montre trop encombrant pour le fitness… Elle note quelque chose d‘intéressant : l‘iPhone 6 Plus n‘aura pas de meilleur compagnon que l‘Apple Watch (surtout si l‘on peut répondre aux appels directement depuis la montre via des écouteurs Bluetooth, pourrait-on ajouter).
Steve Jobs appelait les phablettes des « Hummers », du nom des voitures-tank de ceux qui n‘ont pas peur de dépenser trois fois leur salaire chez le pompiste. « Mais apparemment, c‘est ce que le public désire », explique David Pogue. Si c‘est ce que vous voulez, alors c‘est ce que vous aurez. D‘autres proposent depuis longtemps les mêmes fonctions qu‘Apple — c‘est le cas d‘à peu près toutes les fonctions intégrées à l‘iPhone 6 et l‘iPhone 6 Plus, du paiement sans contact aux grands écrans. Mais le résultat proposé par Apple est toujours excellent.
Pour la plupart des tâches, écrit Darrell Etherington, l‘iPhone 6 Plus est un appareil à utiliser à deux mains : « je trouve que c‘est absolument normal ainsi ». La phablette est plus proche dans son usage d‘un iPad mini que d‘un iPhone classique. Avec la fonction zoom de l‘écran et le mode Accès facile, Apple vise une clientèle « des plus de 40 ans » qui pourrait représenter pour elle une solution mobile unique, « capable de remplacer un smartphone plus petit et un Chromebook, par exemple ». Il conclut : « Je me suis senti étrangement bien avec un téléphone que je trouve toujours difficile à utiliser d‘une seule main. L‘iPhone 6 reste mon smartphone préféré, mais le 6 Plus est son plus proche concurrent ». Là aussi, l‘auteur écrit que l‘intérêt de l‘iPhone 6 Plus sera décuplé en tandem avec une Apple Watch.
« L‘iPhone 6 Plus est plus grand qu‘il parait », prévient de son côté Brad Molen. Il sera plus facile de s‘y acclimater si on a déjà utilisé de grands smartphones, mais même si c‘est le cas, le terminal reste un appareil conséquent. « Je me suis habitué au design, mais cela prend du temps ». L‘auteur estime que le Galaxy Note 3 et le G3 de LG (5,5 pouces) sont plus faciles à prendre en main. Le G3 en particulier, avec ses bordures réduites au maximum est « beaucoup plus confortable à tenir durant de longs moments, et je n‘ai jamais peur de le faire glisser entre mes doigts ».
Les bandes au dos du terminal (c‘est aussi le cas de l‘iPhone 6) ne font rien pour améliorer le design, et la protubérance de l‘appareil photo n‘est pas très heureuse. Le testeur écrit également que le dos en aluminium a tendance à accrocher les rayures : l‘étui est donc, une fois de plus, nécessaire. « Tout cela fait penser que l‘iPhone 6 Plus n‘est pas l‘idéal et de fait, il ne se destine pas à tous. Mais pour beaucoup, la place additionnelle sur l‘écran vaut le sacrifice du confort d‘un usage à une main ».
Qui dit grand iPhone, implique aussi une grosse batterie. Nilay Patel explique avoir tenu deux jours sur une seule charge avec un usage quotidien normal, soit la même chose qu‘avec un Galaxy Note 3. Même observation du côté de Lauren Goode : du matin jusqu‘au soir… du lendemain. Darrell Etherington a, lui, observé une autonomie de trois jours en veille et pratiquement 11 heures d‘usage. « Une raison suffisante pour opter pour un 6 Plus, plutôt qu‘un 6 », écrit-il.
Tout sur l‘écran
Évidemment, ce qui frappe le plus avec l‘iPhone 6 Plus, c‘est son écran. La dalle de 5,5 pouces de la phablette offre 88 % d‘espace en plus que l‘iPhone 5s, rappelle Ed Baig, contre 38 % de plus « seulement » que l‘iPhone 6. « Il est plus difficile (mais pas impossible) d‘utiliser l‘iPhone 6 Plus d‘une seule main », explique t-il.
Grâce à la fonction Accès facile qui ramène l‘interface au niveau du pouce (il suffit de tapoter, mais pas appuyer, deux fois sur le bouton d‘accueil), on peut accéder plus facilement au haut de l’écran. Un mode « encombrant », dixit Brad Molen : la moitié de l‘application est disponible et si l‘on peut interagir avec elle comme on le ferait avec n‘importe quelle app, pour atteindre un lien en bas de la page du navigateur, il faut basculer vers l‘affichage plein écran.
Le mode Accès facile « a l‘air un peu dingue — et il l‘est —, mais dès qu‘on commence à s‘y habituer, c‘est sympa à avoir, et plus facile à comprendre que le mode "une main" de Samsung dans le Galaxy Note 3 », écrit Nilay Patel. Jason Snell n‘est pas loin d‘être d‘accord, même s‘il aurait préféré que la fonction soit plus « cohérente » : « Dans l‘écran d‘accueil, ce mode se contente d‘abaisser les icônes vers le bas, laissant le dock et la barre de menu en place. Je ne comprends pas ».
Sur une note plus technique, le même Jason Snell indique que la définition affichée de 1 920 x 1 080 pixels, inédite chez Apple, est en fait supérieure. Lorsque l‘on réalise une capture écran, celle-ci mesure en réalité 2 208 x 1 242… La phablette tire bien partie des éléments graphiques d‘un facteur de forme @3x, mais les réduit pour les afficher en 1080p. Tous ceux qui ont déjà utilisé un MacBook Pro Retina connaissent ce principe (lire : Retina HD : Apple change la définition du Retina).
La vaste majorité des applications tierces ne sont donc pas « compatibles » avec cette nouvelle définition. Cependant, Apple a trouvé une solution moins étrange que lors du passage de l‘iPhone 4S (3,5 pouces) à l‘iPhone 5 (4 pouces) où toutes les applications devaient faire avec des bandeaux noirs disgracieux en haut et en bas en attendant d’être mises à jour. Cette fois, l‘écran de l‘iPhone 6 Plus (et celui de l‘iPhone 6 également) offre le même ratio que ses prédécesseurs, à savoir 16/9. L‘interface d‘une application s‘affiche donc sur l‘intégralité de la dalle, au prix d‘un léger flou.
Restons un instant avec le clavier virtuel. Le format paysage de l‘iPhone 6 Plus permet au terminal d‘afficher des touches supplémentaires. Ce clavier « nécessite des ajustements », estime Nilay Patel, ne serait-ce que dans la disposition des touches : l‘habitude qui commande de tapoter à l‘aveugle sur la touche en haut à droite pour effacer le caractère précédent est à oublier au plus vite, puisqu‘il y a à la place une touche de défilement vers la droite. L‘icône du copier/coller est « ridicule » avec sa petite bouteille de colle qui ne signifie rien. « Avoir un meilleur clavier au format paysage est une super idée, mais celle-ci nécessite plus de travail ».
Sur les deux iPhone 6, iOS 8 propose aussi une fonction Zoom de l‘écran, qui affiche les icônes, les textes et les éléments graphiques en plus gros. Encore une fois, les utilisateurs aux yeux les plus fatigués (généralement des quadras, ceux qui ont le plus gros pouvoir d‘achat au passage) devraient apprécier. « Quand je parle aux utilisateurs d‘iPhone [qui ont de la bouteille], j‘entends parfois la plainte selon laquelle sur les plus grands écrans, le contenu n‘est pas plus grand — il y en a juste plus », constate Jason Snell. Ces personnes désirent un iPhone qui soit plus grand pour que ce qui s‘y affiche le soit aussi, « afin qu‘elles puissent mieux y voir ».
L‘iPhone 6 Plus a une particularité que n‘a pas son « petit » frère. Quand il bascule à l‘horizontale, les applications affichent deux panneaux, à la manière de l‘iPad. C‘est le cas de Mail, Messages et Calendrier, relève Darrell Etherington : ces logiciels proposent désormais une colonne à gauche, « ce qui rajoute vraiment à ma productivité ». Cet affichage horizontal est aussi l‘occasion pour Apple d‘étrenner un nouvel écran d‘accueil, affichant son dock sur le côté droit de l‘écran.
L‘iPhone 6 Plus a « le meilleur écran » de l‘histoire de l‘iPhone, juge Darrell Etherington. Il bat l‘iPhone 6 et l‘iPhone 5s en matière de densité de pixels (401 pixels par pouce, contre 326 pour les deux autres), et on peut y lire du contenu 1080p sans réduire ou agrandir la vidéo. Le rendu des couleurs et le contraste sont également meilleurs sur la phablette que sur l‘iPhone 6 selon les testeurs (pourtant, les caractéristiques techniques indiquent que le « petit » modèle a un meilleur contraste). L‘écran du 6 Plus est « parfait pour consulter des photos ou regarder des films », mais est également un écrin idéal pour les applications les mieux conçues.
Au chapitre des bizarreries, tous les testeurs ou presque ont pu souffrir de bugs : Safari qui crashe fréquemment en mode paysage, la rotation de l‘écran qui reste bloquée dans un sens ou dans un autre, Mail qui freeze, des redémarrages inopinés… Bref, il y a encore du pain sur la planche pour iOS 8.
Souriez, le grand iPhone va sortir
Si Apple se contente toujours d‘un capteur photo de 8 mégapixels, le constructeur a une fois de plus amélioré l‘optique (lire : iPhone 6 : un appareil photo qui (se) dépasse). L‘iPhone 6 Plus gagne en plus un stabilisateur optique pour l‘image, qui donne des résultats plus que convaincants, comme l‘a constaté Ed Baig lors d‘un enregistrement réalisé depuis sa voiture (rappelons tout de même que ce composant ne concerne que les prises de vues fixes : pour les vidéos, la stabilisation est assurée par le logiciel). Le composant offre « une expérience de prise de vue jamais vue auparavant », s‘emballe de son côté Darrell Etherington. L‘appareil photo fonctionne bien à la fois à l’extérieur — c’était déjà le cas — et en intérieur. Selon le journaliste, il « produit quelques-unes des plus belles photos en basse luminosité que j‘aie jamais prises avec un appareil mobile ».
Le nouvel autofocus développé par Apple « signifie qu‘il n‘y a pratiquement plus à attendre avant qu‘une scène soit nette et bien exposée, avec le minimum d‘intervention manuelle possible ». De son côté, Lauren Goode a pu prendre quelques dizaines de photos sur la plage et dans un restaurant sombre, et ces clichés étaient meilleurs que les photos qu‘elle pouvait prendre avec son iPhone 5s. « Mais pour être honnête, j‘ai senti que c‘était le résultat d‘une combinaison de toutes les fonctions de l‘appareil photo qui donnaient ce cachet plus professionnel, pas simplement la stabilisation optique de l‘image ».
L‘iPhone 6 Plus est « le meilleur smartphone appareil photo que j‘aie jamais utilisé », écrit Nilay Patel. La décision d‘en rester à 8 mégapixels est « la bonne » : la mise au point est « plus rapide, elle fonctionne mieux en luminosité basse, et en règle générale, l‘appareil photo produit les meilleurs clichés que j‘aie jamais vus sur un téléphone » (Galerie de photos).
Côté vidéo, l’iPhone 6 fait mieux, notamment du côté de la stabilisation. On peut voir la différence dans la vidéo de David Pogue : entre un iPhone 5s et la génération actuelle, c’est vraiment très net. Les amateurs de vidéos sportives devraient être satisfaits…
Does the iPhone 6 Plus’s stabilizer work? I strapped it (and a 5s for comparison) to a bike, and went a-riding… http://t.co/UIWgo7OO5d
— David Pogue (@Pogue) 17 Septembre 2014
L‘iPhone 6, petit, mais costaud
L‘iPhone 6 de 4,7 pouces n‘a rien à envier à son grand frère. Pour Darrell Etherington, il s‘agit rien moins que du « nouveau meilleur smartphone ». Cela s‘incarne par le design du smartphone, qui ne donne pas l‘impression d‘être « énorme » par rapport à ses prédécesseurs. Mieux : ce modèle renvoie à l‘iPhone 5s l‘image d‘un terminal « franchement épais » ! Il est aussi plus agréable à prendre en main que les iPhone précédents, avec leurs coques anguleuses. Un design qui rappelle évidemment l‘iPhone 3G/3GS. Seule faute de goût : l‘appareil photo qui déborde au dos.
Avec l‘iPhone 6, « nous avons un gagnant », s‘enthousiasme Walt Mossberg de Re/code. Il a testé les deux modèles et pour lui, le 4,7 pouces est « le meilleur smartphone du marché », qui combine à merveille le matériel, le logiciel, et l‘écosystème Apple. « Ça ressemble simplement à mon téléphone », s‘est vu répliquer David Pierce de The Verge, lorsqu‘il présente l‘iPhone 6 à des utilisateurs Android. Avec sa taille (écran + coque), ce modèle se situe entre le Moto X de l‘an dernier (4,7 pouces) et le One M8. L‘iPhone 6 est cependant « plus confortable et bien plus agréable » que l‘iPhone 5, « un bijou, superbe objet légèrement froid et inapprochable ». Ce qui ne gâche rien, c‘est que l‘iPhone 6, malgré son format, reste utilisable à une main.
L‘épaisseur de l‘appareil est remarquable par rapport à la concurrence, note David Pogue. « Plus fin que les rivaux de Samsung, HTC ou LG ». Rayon design, un étui est fortement conseillé, indique David Pierce, ne serait-ce que pour masquer les bandes « disgracieuses » au dos. Comme pour le 6 Plus, une coque permettra aussi de cacher l‘excroissance de l‘appareil photo au dos. Ces fameuses bandes, qui permettent aux antennes d‘accrocher les réseaux, sont « excessives », raconte Molen. Le dos de la coque se révèle également glissant, note Mossberg.
Au niveau de l‘écran, Brad Molen a repéré quelques toutes petites différences de rendu entre l‘iPhone 6 et son grand frère. Rien de bien grave : les deux écrans offrent un affichage « fantastique » quand on les regarde avec quelques centimètres de recul (comme il est naturel de le faire). « De plus, la représentation des couleurs sur les deux téléphones est moins saturée que le Super AMOLED du Note 3, et elle est très proche des couleurs du MacBook Pro Retina ». Les angles de vue sont « parmi les meilleurs que j‘ai jamais vus », « les blancs sont plus lumineux que l‘iPhone 5s » (le 6 Plus offre une teinte plus chaude selon les retours, mais rappelons que cela peut changer d’un exemplaire à l’autre).
Même constat du côté de David Pierce, qui ajoute que la consultation en extérieur est beaucoup plus agréable grâce à un nouveau polariseur. Pour le reste, l‘utilisation au quotidien de l‘écran est « organique et naturelle, comme sait le faire Apple ». Le rédacteur explique qu‘Apple a trouvé là la meilleure façon de concevoir un plus grand téléphone. « Il est plus fin, plus confortable, plus agréable au toucher ».
Au niveau de la batterie, l‘iPhone 6 fait un peu mieux que son prédécesseur, le 5s. Walt Mossberg a calculé de 14 à 15 heures d‘usage normal (contre 10 heures pour le 5s). Pour David Pogue, il est toujours nécessaire de recharger l‘iPhone 6 tous les jours pour éviter le coup de la panne le lendemain. Darrell Etherington explique quant à lui tenir un jour et demi.
Pour Walt Mossberg, l‘iPhone 6 est « une très bonne mise à jour pour les utilisateurs actuels d‘iPhone, ou pour n‘importe qui, vraiment ». Darrell Etherington surenchérit : « C‘est le meilleur smartphone disponible, [qui offre] des améliorations partout où cela est nécessaire ». C‘est aussi l‘iPhone le plus attractif question design.
David Pierce pointe du doigt une des faiblesses du discours marketing d‘Apple : pour quoi faire ? Si le 6 Plus dispose de fonctions spécifiques qui le différencie d‘un iPhone standard, de quelle manière l‘iPhone 6 de 4,7 pouces est-il différent ? De fait, Apple ne répond pas à cette question : « Comment un plus grand iPhone peut changer ce que nous faisons, ou voyons, ou interagissons avec un écran ». Or, Apple ne nous dit rien de tout cela. Le constructeur a juste « développé un plus grand et meilleur iPhone ». Ce qui n‘est déjà pas si mal, surtout que le journaliste estime qu‘il s‘agit d‘un des meilleurs smartphones sur le marché « Peut-être même le meilleur ».
Image d‘ouverture : The Verge