Pour la première fois en 2013, il s’est vendu plus d’un milliard de smartphones — 1,004 milliard pour être précis, selon IDC. Les smartphones représentent désormais 55,1 % des téléphones vendus, contre à peine plus de 40 % en 2012.
Avec 31,3 % de parts de marché, Samsung domine très largement l’industrie du smartphone, quoique sa croissance se soit désormais tassée (+1 %). Apple n’est qu’un lointain deuxième, avec une part baissant de 18,7 % à 15,3 % : les ventes d’iPhone progressent, mais beaucoup moins vite que celles des modèles concurrents.
Des concurrents pour la plupart venus d’Asie, et qui ont rapidement pris l’ascendant sur les acteurs européens et américains qui ont façonné l’industrie de la téléphonie. Avec un peu moins de 5 % du marché chacun, Huawei, LG et Lenovo sont les étoiles montantes du marché du smartphone — même si les fabricants chinois jouent avant tout à domicile.
Autre milliard tout aussi révélateur des grandes mutations du secteur technologique, celui du nombre d’« appareils mobiles » écoulés par Apple depuis 2001. La firme de Cupertino a vendu 388,50 millions d’iPod en douze ans, 472,09 millions d’iPhone en sept ans et 195,25 millions d’iPad en quatre ans, pour un total d’1,055 milliard d’appareils donc.
Reste que la définition de ce qu’est un « appareil mobile » a bien évolué au fil des ans : d’un gadget aussi spécialisé et peu capable qu’un iPod, il est devenu un outil aussi puissant et polyvalent qu’un iPhone ou un iPad. Des appareils qui représentent aujourd’hui 78 % de l’activité d’Apple — voire 89 % si l’on compte leur écosystème d’accessoires, de logiciels et de services.