Selon les analystes d'iSuppli, Apple pourrait écouler 7,1 millions d'iPad en 2010 (sur 8 mois donc), 14,4 millions en 2011, et 20,1 millions en 2012.
Une progression régulière toute théorique…
iSuppli justifie ses chiffres en expliquant que « le design attrayant de l'iPad, ses applications irrésistibles et ses capacités multitouch […] vont aider à dépasser l'absence initiale de Flash et permettre une explosion de la demande en 2010 et au-delà ».
Oui, « absence initiale de Flash », car iSuppli ne voit pas pourquoi Apple n'ajouterait pas le support de Flash au prochain modèle, ce qui rendrait alors ses prévisions caduques et bien en-dessous des chiffres de ventes. On ne voit pas Steve Jobs faire machine arrière au sujet de Flash (on voit plutôt le Web adopter à marche forcée l'HTML5 pour le principal usage de Flash, la vidéo), mais on pourra s'accorder avec iSuppli pour dire que l'arrivée de nouvelles fonctions matérielles dans les prochaines révisions soutiendra la demande.
Alors que les chiffres d'iSuppli sont déjà au-dessus du consensus qui s'est établi à Wall Street, Rhoda Alexander, la directrice des recherches chez iSuppli, pense qu'ils sont en fait encore un peu bas, et qu'Apple pourrait dépasser ses attentes. Pendant ce temps, Gene Munster, l'analyste de Piper Jaffray qu'on entend souvent s'exprimer au sujet d'Apple, table sur un plus modeste 2,7 millions d'unités pour 2010, et 8 millions en 2011 (lire : iPad : démarrage en douceur pour une explosion en 2011 ?).
On aura une bonne indication dès lors que l'on connaîtra le chiffre exact des précommandes d'iPad.