Après IBM, c'est Adobe qui confirme la place prépondérante des appareils iOS comme véhicules de consommation durant le "Cyber Monday" d'hier (lire aussi Black Friday : iOS, le roi du shopping !). Une journée de shopping supplémentaire qui suit le long week-end de remises du Black Friday. Adobe dispose d'une plateforme d'analyse de visites et de vente installée chez les deux tiers des entreprises appartenant à la liste Fortune 500. L'éditeur a présenté ses chiffres pour les achats effectués ce lundi aux États-Unis.
Pour l'Europe, Adobe a publié des prévisions pour le mois de décembre. En France, les achats de Noël effectués depuis un appareil mobile devraient représenter 9,5%. C'est toutefois la portion la plus faible des pays et régions considérés : 20,4% en Angleterre, 14,7% dans les pays nordiques et 14,4% aux États-Unis.
Lors de ce Cyber Monday américain, les appareils mobiles ont été à l'origine de 18,3% des ventes en ligne. C'est 80% de plus qu'en 2012. 18,3%, cela équivaut 419 millions de dollars (308 millions d'euros) sur un total de 2,29 milliards de dollars (1,6 milliard d'euros). Entre vendredi et lundi soir, 7,4 milliards de dollars ont été dépensés sur Internet (5,4 milliards d'euros).
Si l'on considère les appareils mobiles qu'ont utilisés les clients pour leur shopping, les tablettes s'octroient 12,7% des 18,3%. Et sur ces 12,7%, les iPad ont pesé pour 10,1%. Le reste est partagé entre d'autres OS et 1% seulement pour Android.
Dans les conversations sur les réseaux sociaux au sujet des tablettes, les iPad ont généré le plus de discussions, suivis par les Galaxy Tab en très forte progression comparée à 2012 et le Kindle Fire HDX parti très bas durant le week-end avant de se rétablir le lundi.
Pour donner une autre mesure de ces journées de consommation élevées au rang d'institutions aux États-Unis, les magasins et revendeurs ont réalisé 10% de leurs ventes annuelles entre vendredi et lundi, explique Adobe. C'est une augmentation de 26% sur 2012. Bien que les achats en ligne progressent constamment, les visites dans les boutiques en dur restent majoritaires. Mais sur la journée (travaillée) de lundi, les vendeurs en ligne ont pris 42% de part de marché face aux boutiques traditionnelles.