Les écrans sont mauvais pour les enfants… sauf quand ils sont bons pour les enfants. Après quatre ans de recherches sur l’analyse de l’écriture manuscrite à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, Thibaut Asselborn a fondé School Rebound avec l’ambition « d’aider les enfants avec leurs difficultés à l’école », en commençant par l’apprentissage de l’écriture.
Les tests papier-crayon permettent d’apprécier les dysgraphies, ces troubles qui affectent l’apprentissage et le tracé de l’écriture, mais peinent à y remédier. Or la dysgraphie est souvent isolée, c’est-à-dire qu’elle n’est pas associée à un déficit neurologique ou intellectuel, et peut être atténuée voire résolue par une rééducation.
Avec l’application Dynamilis, School Rebound veut prendre le problème par les deux bouts. Grâce à l’Apple Pencil, les algorithmes de machine learning peuvent étudier la dynamique de l’écriture, et dresser un « profil » détaillé. Les activités permettent ensuite de travailler les fondamentaux en s’amusant, jusqu’à ce que l’écriture devienne une seconde nature.
Alors que la dysgraphie touche jusqu’à 10 % des écoliers, en majorité des garçons, Dynamilis s’adresse aux enfants de cinq à douze ans. Alors que c’est un trouble durable, elle permet de suivre les progrès semaine après …