Apple n’a pas tari d’éloges sur les performances de la puce A12X Bionic de l’iPad Pro. Avec sa gravure à 7 nm, ses 10 milliards de transistors, ses 8 cœurs (4 puissants, 4 économes), le nouveau moteur des tablettes se veut 35% plus rapide en tâche monocœur que l’A10X Fusion et carrément 90% plus véloce pour les tâches multicœur.
Histoire de bien marquer les esprits, Apple a également expliqué que l’iPad Pro 2018 était plus rapide que 92% des PC portables du marché. Ces éloges ne sont pas que des vues de l’esprit, à en croire le premier benchmark publié sur Geekbench. En tâche monocœur, l’iPad Pro génère un score de 5 030 ; en multicœur, il atteint 17 995.
La différence est sensible en comparaison de l’A10X Fusion de l’iPad Pro 2017 (monocœur : 2 913, multicœur : 9 327), mais aussi vis à vis de l’A12 Bionic des iPhone XS et XR (4 765 ; 11 154). La différence était plus nuancée entre l’A12 et l’A11 : Apple a su pousser les feux au niveau des capacités multicœur de l’A12X qui seront sans doute sollicités pour de gros logiciels comme le futur Photoshop pour iPad ou AutoCAD qui ont été présentés durant le keynote.
Même si les architectures Arm et X86 sont bien différentes et que comparaison ne vaut pas nécessairement raison, il est impossible de ne pas relever que l’A12X fait jeu égal, voire dépasse certains processeurs Intel récents. Les scores bruts relevés par Geekbench sont sans concession : les Core i5 et i7 des MacBook Pro 13 pouces lancés cet été sont derrière la dernière puce mobile d’Apple. Le Core i7 du MacBook Pro 15 pouces reste devant, mais on peut se demander pour combien de temps encore.
Voilà qui alimentera les discussions autour des futurs Mac dotés de puces Arm, qui pourraient sortir en 2020 ou 2021 selon Ming-Chi Kuo.