Il est pas beau, ce nouvel iPad Pro ? Si, il l’est assurément. Nous avons pu essayer le nouvel ordinateur d’Apple — puisque c’est comme ça qu’on est censé le considérer — qui sera commercialisé à partir de demain, mercredi 7 novembre.
Il est bien trop tôt pour émettre un avis définitif, mais on ne peut s’empêcher de noter (avec ou sans Pencil) que l’appareil, ici dans sa version 12,9" gris sidéral, est impressionnant. Le design n’a rien à voir avec les derniers iPad, on est plus proche du tout premier modèle qui serait passé sous un rouleau compresseur… ou d’une Surface, ce qui n’est pas une insulte, loin de là.
Les tranches sont plates, il n’y a plus de chanfrein ni de bouton d’accueil, les (fines) bordures sont égales tout le long. Les coins arrondis de l’appareil et de l’écran adoucissent ce design autrement assez brut.
Ce qui frappe aussi très rapidement, c’est l’aspect beaucoup plus malin de ce nouvel iPad Pro. Touchez l’écran et il s’illumine, saisissez le Smart Keyboard ou la Smart Cover et ils se collent au dos grâce aux nombreux aimants intégrés, approchez l’Apple Pencil de 2e génération et il s’aimante sur la tranche (comme la Surface et son stylet) et se recharge (comme personne ?). Après avoir posé ne serait-ce qu’une seule fois le stylet sur le bord de la tablette, on se demande comment on avait pu faire sans ça jusqu’à présent.
Le remplacement de Touch ID par Face ID participe à cette plus grande fluidité. La tablette se déverrouille d’un simple regard… pourvu que l’on n'obstrue pas la caméra TrueDepth avec sa main. Heureusement Apple a prévu le coup : quand le cas se présente, iOS prévient que le capteur est bouché et montre avec une flèche son emplacement, puisque Face ID fonctionne quelle que soit l’orientation de l’iPad Pro.
Le son qui sort des quatre haut-parleurs est un plaisir pour les oreilles, et l’image produite par l’écran Liquid Retina (résolution de 264 ppp, ProMotion, DCI-P3…) un plaisir pour les yeux, mais c’était déjà le cas avec les générations précédentes. Quant à la vitesse pure, l’A12X peut faire rougir bon nombre de processeurs Intel.
On retombe aussi vite sur des lacunes logicielles qui restent en dépit de bonnes évolutions matérielles. L’iPad Pro a beau avoir maintenant un port USB-C à la place du Lightning, il ne sait toujours rien faire d’une clé USB (à moins que le fabricant d’accessoires ait conçu une app spéciale) et offre peu d’options avec les écrans externes.
Aussi saisissant soit-il, l’iPad Pro redéfinit-il vraiment l’iPad ? C’est une des questions à laquelle on tâchera de répondre dans notre test à venir prochainement.