L’iPad mini 4 a commencé à faire son apparition dans les boîtes aux lettres de ses premiers acheteurs, et en particulier chez iFixit qui s’est empressé de démonter la nouvelle petite tablette. Phil Schiller l’avait annoncé durant le keynote : l’iPad mini 4 partage beaucoup de points communs avec l’iPad Air 2, à commencer par sa taille de guêpe, 6,1 mm d’épaisseur. Cette prouesse est rendue possible par l’écran laminé, et effectivement l’écran est collé au verre de protection — ce qui donne au passage une plus grande rigidité à la tablette (pliera-t-elle ?).
L’iPad mini 4 conserve ce qui faisait le charme de son prédécesseur, c’est à dire une batterie relativement facile à déconnecter. Celle-ci se compose d’une seule cellule, elle est plus fine mais elle embarque aussi une capacité moindre : 5 124 mAh pour l’iPad mini 4 (à droite) contre 6 471 mAh pour l’iPad mini 3 (à gauche).
Une mauvaise habitude prise par Apple que l’on retrouve aussi sur l’iPhone 6s. Est-ce que l’autonomie va en souffrir ? Il faudra voir à l’usage. Pour gagner de la place, Apple a revu la position des antennes Wi-Fi ainsi que le composant FaceTime.
L’iPad mini 4 écope d’une mauvaise note de « réparabilité » : 2 sur 10 seulement. La batterie est certes plus facile à retirer et l’écran laminé simplifie le démontage. En revanche, il est pratiquement impossible de remplacer un composant de cet écran (c’est tout ou rien), le connecteur Lightning est solidaire de la carte-mère, il y a des morceaux d’adhésifs et de la colle un peu partout. Et le retrait du bouton d’accueil est particulièrement difficile.