Les 650 parlementaires britanniques vont recevoir un iPad Air 2 après les prochaines élections de mai, ainsi qu'un ordinateur portable. Cette décision entérine la place de choix qu'occupe la tablette d'Apple dans la Chambre des communes. Computerworld UK rappelle que l'iPad est testé depuis 2012 dans cette instance et que 209 parlementaires en sont actuellement équipés.
Plusieurs produits concurrents allant de 100 à 600 livres ont été évalués et c'est finalement celui d'Apple qui l'a emporté, plus précisément le modèle de 16 Go Wi-Fi + 4G.
Cette décision a été critiquée par une membre de l'opposition qui aurait préféré que soit choisie une plateforme plus ouverte à l'open source que celle d'Apple (elle n'a pas donné d'exemple de tablette capable de répondre à cet impératif). Chi Onwurah a également pointé du doigt le coût de cette tablette que « certains de [ses] administrés ne pourraient même pas s'offrir » mais aussi la politique fiscale d'Apple ou encore cet épisode d'un député conservateur, Nigel Mills, surpris en décembre dernier à jouer pendant presque deux heures et demi à Candy Crush pendant la tenue d'une commission parlementaire.
Il devrait en coûter 200 000 livres sterling par an (271 000 euros) sur 5 ans pour gérer cette flotte d'iPad. Devant ce que Chi Onwurah a qualifié de choix erroné, son collègue John Thurso a rétorqué que l'iPad Air 2 répondait aux critères de sécurité, de possibilité d'utilisation en mode cellulaire, de fiabilité du matériel et d'assurance de compatibilité avec de futures mises à jour logicielles, le tout à un tarif compétitif.
En outre, du fait de leur forte présence, les iPad sont déjà bien intégrés à l'informatique du Parlement et « s'éloigner aujourd'hui du système d'exploitation d'Apple se traduirait par des dépenses pour modifier les procédures actuelles ». Exactement le genre d'argument qui était opposé fut un temps aux promoteurs d'un équipement Apple à la place de matériels Microsoft/Intel… Les temps ont bien changé.