Un phénomène malsain commence à faire parler de lui dans l'actualité : le harcèlement dans les transports en commun via AirDrop. Radio-Canada se fait l'écho de plusieurs cas relevés ces derniers mois à New York, Londres ou encore Montréal, reprenant le même mode opératoire : dans le métro ou le bus, généralement bondé, une femme reçoit une demande de partage de photo obscène provenant d'un autre passager malintentionné situé non loin.
La victime n'a pas à accepter le partage de l'image : la fenêtre présente en effet un aperçu suffisamment grand pour saisir tout de suite de quoi il retourne. AirDrop permet de transférer des images et des fichiers à des appareils proches, en Wi-Fi et en Bluetooth, pas besoin de connexion cellulaire. L'iPhone de l'exhibitionniste « scanne » les environs, il suffit ensuite à ce dernier de choisir une victime en fonction du nom de l’appareil.
Il n’est jamais agréable de se voir proposer une image pornographique non désirée, encore plus dans un lieu public. Cela peut également toucher de jeunes utilisateurs et utilisatrices de smartphones qui ne sont pas nécessairement « armés » psychologiquement contre ce genre de contenus.
Pour se protéger de cet exhibitionnisme 2.0, AirDrop propose plusieurs réglages. Dans le centre de contrôle, touchez fort (ou maintenez appuyé) le pavé des contrôles réseau. De nouveaux réglages apparaitront dès lors, en particulier un qui concerne AirDrop.
À partir de là, on peut définir les permissions d’AirDrop : tout le monde peut vous envoyer une demande de partage de fichiers, uniquement vos contacts, ou tout simplement personne en désactivant purement et simplement la réception. Les deux dernières options sont à considérer pour éviter le harcèlement numérique.