Avec iOS 11, la puce NFC de l'iPhone ne servira plus uniquement à Apple Pay. Durant la WWDC, le constructeur a en effet décidé d'ouvrir le composant aux développeurs tiers… mais sous conditions, comme toujours. Ainsi, il ne sera pas possible d'écrire ou de programmer un tag NFC, au contraire de ce que proposent bon nombre d'appareils Android.
De fait, l'iPhone est limité à la lecture d'un tag NFC : le smartphone affichera des informations sur le produit comportant ledit tag. Cela peut être de l'épicerie au supermarché, ou encore une œuvre d'art dans un musée. Des limites sont là aussi posées : les seules données prises en charge sont au format NDEF (NFC Data Exchange Format) qui fort heureusement, est un standard très utilisé. Et seuls les iPhone 7 et 7 Plus (et leurs successeurs) pourront lire les tags…
Core NFC, la technologie qu'Apple propose aux développeurs, supporte les cinq grands types de tag, numérotés de 1 à 5 et dont les capacités sont modulées en fonction de leur rapidité, de leur prix, des options d'identification. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez lire notre topo complet sur Core NFC.
WISeKey fait partie des premières entreprises à annoncer le support de Core NFC. Cette société exploite la plateforme WISeAuthentic que l'on trouve au sein des tags NFC CapSeal. Il y en a sur des bouteilles de vin, de parfum, sur des emballages de produits cosmétiques ou de luxe. Les utilisateurs d'iPhone pourront donc, à l'instar de leurs camarades sous Android, scanner des puces RFID CapSeal avec leurs smartphones et en savoir plus sur tel ou tel produit.
WISeKey explique que ses puces sont sécurisées par l'enclave sécurisée VaultIC154. L'entreprise assure que ses CapSeal offrent le même niveau de protection que les passeports électroniques. Dans le cas d'une bouteille où la puce RFID est placée dans le capuchon protégeant le bouchon, cette technologie peut même déterminer si la bouteille a été ouverte ou fermée, ce qui permet au producteur d'adapter le message envoyé au consommateur.
Source : MacRumors