Après l’euphorie des premiers mois, Apple Pay fait désormais face à un défi autrement plus important que la réussite de son lancement : pousser les utilisateurs non technophiles à se servir du service de paiement sans contact. Un récent sondage a montré que le challenge allait être relevé (lire : L'adoption et l'utilisation d'Apple Pay en chute). Mais une autre étude va sans doute mettre un peu de baume au cœur d’Apple.
D’après l’enquête bi-mensuelle d’Auriemma Consulting, Apple Pay atteint les 98% de satisfaction pour les utilisateurs ayant payé avec le service d’Apple dans une boutique. Le taux descend à 93% pour les achats dans les applications compatibles Apple Pay, mais cela reste très élevé. Dans les magasins physiques, le nombre moyen d’achats réalisés via Apple Pay chaque semaine est de 2,6, ce qui laisse une certaine marge de progression.
42% des propriétaires d’iPhone 6 et 6 Plus ont utilisé Apple Pay en mai et juin, dont 84% qui s’en sont servi plus de trois fois pour des transactions en boutique. 16% de ces mêmes possesseurs d’iPhone 6/6 Plus prévoient de tester Apple Pay. En moyenne, les utilisateurs du service enregistrent 2,4 cartes bancaires ; le premier achat via Apple Pay dépasse les 40 $.
« La première barrière à l’usage d’Apple Pay est le nombre de commerçants qui acceptent ce mode de paiement », explique Marianne Berry, qui rappelle que les détaillants « compatibles » sont encore une minorité. L’analyste va s’intéresser très fortement aux différences d’usages entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, où Apple Pay est disponible depuis le 14 juillet. Outre Manche, les terminaux NFC sont beaucoup plus présents chez les commerçants, ce qui pourrait faciliter l’utilisation d’Apple Pay (il existe aussi des restrictions, lire : Apple Pay limité à 20£ en Grande-Bretagne).