De HealthKit, les utilisateurs lambda connaissent la rébarbative application Santé et son interface digne d'un tableur, ainsi que les capteurs d'activité compatibles. Dans le monde hospitalier, aux États-Unis du moins, la plateforme d'Apple est aussi utilisée pour permettre aux médecins de suivre l'évolution de l'état de santé de leurs patients et de prévenir d'éventuels problèmes (on songe aux malades du diabète ou d'hypertension). C'est en tout cas le cas dans 14 des 23 plus grands hôpitaux américains, qui ont mis en place (ou sont en passe de le faire) des programmes pilote de test de HealthKit, d'après Reuters.
Ces programmes vont sans doute s'étendre aux données collectées par l'Apple Watch lorsque la montre sera disponible en avril. Au-delà de ces institutions, Apple a mis en place une équipe d'experts qui font la liaison entre les établissements et Cupertino; ces « évangélistes » ont notamment pour mission de présenter la technologie développée par le constructeur et discuter des problématiques de la confidentialité des données.
L'intérêt pour les hôpitaux est simple : alors que ces établissements n'ont pas les moyens de bâtir une plateforme capable de prendre en charge tous les périphériques santé du marché, Apple leur propose une architecture dédiée à cet usage, pratiquement clé en main. Évidemment, le constructeur n'est pas seul sur ce marché : Google et Samsung sont également sur les rangs; ces derniers ont approché certains des hôpitaux intéressés par HealthKit, dont plusieurs ont montré de l'intérêt pour Google Fit.