Le cabinet d'analyse Flurry se penche une fois de plus sur le marché mobile et montre que le comportement des consommateurs a évolué. On parle aujourd'hui d'addiction aux terminaux mobiles en dépassant les 60 consultations d'applications par jour.
Le mobile serait comparable à une drogue selon certains observateurs. Les chiffres publiés par Flurry montrent une chose : les appareils mobiles sont de plus en plus sollicités. Pour mars dernier, les utilisateurs lancent en moyenne des applications 10 fois par jour. Alors, le titre de "Addict Mobile" est arbitrairement attribué aux personnes six fois au-dessus de cette moyenne.
Sorte d'effet de masse, le rapport insiste sur le fait que ces accros aux smartphones et tablettes se multiplient. En effet, cette "catégorie" identifiée par Flurry a progressé de 123% entre 2013 et 2014, en passant de 79 millions à 176 millions de personnes. Les utilisateurs « intensifs » ont également droit à leur petite étiquette, les super-utilisateurs ont suivi une croissance de 55%. Enfin, les utilisateurs dits réguliers avancent de 23%. Ces derniers lancent en moyenne 16 apps ou moins quotidiennement.
Sans grandes surprises, on constate que les jeunes adultes sont les plus grands utilisateurs d'appareils mobiles. La répartition hommes/femmes est de 52% contre 48% mais les usages diffèrent. Selon les chiffres, mesdames sont attirées avant tout par les applications liées au rôle parental, à l'éducation, aux jeux et aux sports. Pour les hommes, ce sont plutôt l'automobile, l'éducation, le gaming et des applications shopping. Concernant l'âge, 49% des 18-24 ans sont considérés comme étant "addict", contre 25% chez les 13-17 ans et 40% pour les 35-54 ans. Curieusement, les 25-34 ans semblent résister à la tentation et restent modérés quant à l'utilisation de leurs smartphones et tablettes.
L'addiction, telle qu'elle est décrite par Flurry, commence désormais dès l'adolescence avec les collégiens. Cette génération est celle de la révolution mobile, il est donc logique d'être équipé. Il est important de préciser que le fait d'être un addict n'est pas quelque chose de négatif. Il s'agit plutôt d'un constat témoignant de l'évolution de notre société. Les prochains regards seront donc tournés vers le wearable computing. Avec une question : y aura-t-il un tel engouement pour cette prochaine révolution technologique?