La Suisse interdit désormais aux étudiants de porter une montre connectée durant les examens. Une affaire de fraude, révélée début mai dans une école de commerce de Genève, a poussé le Département de l’instruction publique à revoir son règlement en la matière. L’Université de Berne va elle aller beaucoup plus loin : elle bannit désormais tous les garde-temps — y compris mécaniques — des salles d’examen !
La technologie est désormais partout et il est impossible aux surveillants de contrôler toutes les montres portées par les étudiants ; par contre, l’institution équipera toutes ses salles d’examen en horloges d’ici le mois de juin.
La Maison des examens, l’organisme qui gère pour l’Education nationale l’organisation des examens en France, est très claire sur le sujet : s’il est « vivement » recommandé à l’étudiant de se munir d’une montre le jour des épreuves, pas question pour lui d’utiliser des montres connectées. Elles sont interdites pendant les épreuves et « doivent être rangées dans le sac et éteintes, comme le téléphone portable ». Rappelons que les cas de fraude à un examen, peu importe le moyen, peuvent être passibles de trois ans de prison et de 9 000 euros d’amende.
L’an dernier déjà, cette même Maison avait fait parvenir un courrier croquignolet aux établissements scolaires sur le même sujet (lire : Épreuves du bac : n'utilisez pas de (fausses) montres connectées).