Qu’on ne dise pas que les horlogers suisses ne s’intéressent pas aux montres connectées : après Swatch, Frédérique Constant, et Tag Heuer, c’est au tour de Breitling de tâter du métier. La B55 est toutefois moins ambitieuse que son ancêtre la B-1, qui intégrait un processeur déjà en 1998.
La B55 dérive directement de la B50, apparue à la fin de l’année dernière avec un mouvement à quartz « fait maison » et une batterie rechargeable par un connecteur magnétique. La B55 reprend cette fondation, et y ajoute une puce Bluetooth LE symbolisée par un logo bleu sur le cadran hybride.
N’espérez pas recevoir des notifications ou compter vos pas : la connexion permet plutôt de simplifier le réglage des nombreuses fonctions de la B55. L’application Breitling permet de régler l’heure et le calendrier, d’ajouter des alarmes, ou encore de suivre la durée d’un vol.
Le site spécialisé A Blog to Watch décrit ainsi la B55 comme « la [Casio] G-Watch » ultime… et il y a en effet de ça. Son boîtier en titane de 46 mm renferme le mouvement SuperQuartz certifié COSC de Breitling — l’alliance de l’analogique et deux afficheurs numériques offre un chronographe au centième de seconde, un calendrier perpétuel, un tachymètre électronique, ou encore la prise en charge de deux fuseaux horaires.
Son prix n’est pas encore connu, mais il devrait sans doute avoisiner les 8 000 €.