27 millions de téléchargements plus tard, Han-Yi Shaw fait le point sur la manière avec laquelle son équipe a abordé le design d’Office pour iPad. « Un art », à l’entendre, qui a consisté à adapter l’esthétique de Microsoft aux canons d’iOS 7.
On retrouve donc le « ruban », caractéristique d’Office, mais aussi des éléments d’interface et surtout les animations typiques d’iOS. L’évolution de l’application entre la version de développement sous iOS 6 et la version finale sous iOS 7 montre bien comment les deux tendances s’articulent.
À ces considérations esthétiques s’ajoutent les préoccupations fonctionnelles : l’équipe autrefois connue sous le nom de Macintosh Business Unit a évité de décalquer toutes les fonctions d’Office, au point de laisser de côté l’impression. Elle s’est plutôt attachée à quelques « scénarios d’usage », qui ont dicté l’intégration des différentes fonctions : « imprévu de dernière minute », « travailler avec des collègues », « prendre des notes » ou encore « faire une dernière passe ».
Le résultat est convaincant, mais les applications ont pourtant de sales notes sur l’App Store. La faute au modèle économique choisi par Microsoft, celui de l’abonnement : de nombreux utilisateurs préféreraient acheter une bonne fois pour toutes les applications (à quel prix, c’est une autre histoire…). Il n’est toutefois pas impossible de tester gratuitement les fonctions de la suite Office.