Depuis janvier 2010, Appcelerator publie une étude trimestrielle sur les habitudes des développeurs. La dernière en date, menée conjointement avec IDC et portant sur 2173 développeurs, confirme l'érosion de leur intérêt pour Android (lire L'Android Market en perte de vitesse ?).
L'année dernière, le nombre de développeurs qui se disaient "très intéressés" par Android se montait à 86 % sur smartphones et 75 % sur tablettes, contre 89 % pour l'iPhone et 88 % pour l'iPad.
Les chiffres ont quelque peu évolué aujourd'hui : 79 % sont "très intéressés" par Android sur smartphone et 66 % sur tablettes, alors que les chiffres pour iOS restent les mêmes. Cela recouvre toutes les catégories de développeurs : indépendants, freelance, et salariés en entreprises de toutes tailles. Mike King, un responsable d'Appcelerator, y voit le résultat de la fragmentation, tant au niveau de la plateforme, que de l'OS, ou encore du modèle économique, en dépit des bonnes parts de marché qu'Android s'arroge.
Les choses pourraient d'ailleurs se compliquer pour Android si cette tendance se confirme, avec Windows Phone et Windows 8 qui bénéficient d'un intérêt certain, et pour lesquels Microsoft a prêté une attention particulière à éviter le fameux effet de fragmentation.
En queue de peloton, les choses ne vont résolument pas bien pour BlackBerry (16 % en version téléphone et 11 % en version tablette), webOS (8 %) et Symbian (7 %).
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