Vous avez grandi dans les années 1990 ? Vous connaissez sans doute le Tamagotchi, ce petit œuf en plastique de Bandai qui « contenait » un animal virtuel dont il fallait s’occuper. Hatch, imaginé par les créateurs de Clear, transforme votre iPhone en un Tamagotchi du XXIe siècle [1.0 - Mo - 1,79 €].
Hatch n’a d’autre objectif que le bien-être de votre Fugu — une sorte de petit monstre mi-chien mi-chat dont vous pouvez choisir la couleur, mais dont l’apparence exacte diffère d’appareil en appareil. Un objectif que l’on ne peut remplir qu’en le nourrissant à l’aide des fruits qui poussent dans les arbres qui l’entourent, en nettoyant ses déjections virtuelles et en interagissant régulièrement avec lui. Délaissez votre Fugu pendant quelques jours, et il finira par fuir.
Les mauvaises langues diront que Hatch n’a d’autre objectif que de vous faire perdre du temps d’une manière tout à fait ridicule. C’est indéniable, mais son univers graphique imaginé par David Lanham et sa montagne de petits détails parviendront à tirer un sourire aux plus cyniques. Si l’autonomie de votre iPhone laisse par exemple à désirer, votre Fugu se mettra à bâiller : branchez votre iPhone, et il s’endormira pour recharger lui aussi ses batteries.
Les données des différents composants de l’iPhone sont exploitées pour progressivement enrichir le gameplay. L’accéléromètre et le gyromètre sont mis à contribution pour différentes couches de parallaxe, tandis que la webcam permet de détecter votre visage : détournez le regard, et votre Fugu se cachera pour vous surprendre. Vous pourrez aussi débloquer un appareil photo interne, avec lequel votre Fugu ne pourra s’empêcher de jouer.
Hatch comporte une sorte de monnaie interne et une boutique, mais il n’intègre aucun achat in-app : ce n’est pas un jeu freemium, mais un jeu payant vendu 1,79 €. L’univers du jeu est prolongé par des autocollants virtuels et d’autres goodies, dont des fonds d’écrans qui intégreront la prochaine mise à jour. Si vous appréciez ce genre de jeux, vous adorerez Hatch : dans le grand ordre des choses il est complètement inutile, mais il est aussi superbement réalisé.