Google vient de sortir l'application iOS Google Play Musique [1.0.1.806 – Français – Gratuit – Google, Inc.]. Ce service sert d'une part à stocker gratuitement toute sa bibliothèque musicale (jusqu'à 20 000 morceaux), et dispose d'autre part d'une offre comparable à Spotify ou Deezer. Nommée Accès illimité, cette offre à 9,99 € par mois permet d'accéder à un catalogue de 20 millions de titres en streaming et à des radios personnalisées. Un mois d'essai gratuit est disponible. À noter qu'il n'est pas possible de souscrire à l'offre payante à l'intérieur de l'application, il faut le faire sur le site du service. Les détails dans la suite de l'article…
L'avantage de l'application par rapport à celles de Spotify ou de Deezer, c'est qu'elle rassemble sa discothèque personnelle (à condition bien sûr de l'avoir envoyée dans le nuage) et le catalogue de 20 millions de titres de Google. L'app peut être utilisée même si l'on n'est pas abonné à l'offre payante, mais dans ce cas-là on a accès uniquement à ses morceaux persos évidemment.
Pour les utilisateurs payants, le premier écran « À écouter » mélange les derniers titres uploadés (contrairement à iTunes Radio, le service prend aussi en charge les podcasts audio) et des radios recommandées. Un tap sur la pochette affiche la liste des titres. Un tap sur un morceau lance ensuite la lecture. Une barre de contrôle apparait alors en bas de l'écran et reste constamment affichée où que l'on soit dans l'app. Cette barre dispose d'un bouton de lecture qui permet de mettre en pause le morceau. Un geste vers la gauche ou la droite dessus permet de passer au morceau précédent ou suivant. Il est aussi possible de « soulever » cette barre d'un glissement du bas vers le haut pour faire apparaître la pochette en gros plan avec plus d'options de contrôle. La navigation est donc pratique.
Les albums et les titres disposent de menus qui sont signalés par une icône avec trois points alignés verticalement. Ce menu sert à démarrer une radio, lire l'album en mode aléatoire, ajouter à la file d'attente, ajouter à une playlist et afficher l'artiste. Il est également possible de télécharger des titres pour les écouter hors ligne.
Un menu latéral permet d'accéder aux autres sections de l'app. « Ma bibliothèque » liste tous ses morceaux personnels. On retrouve les types de classement habituels : genres, artistes, albums et titres.
« Playlists » est l'endroit pour les listes de lecture et « Radio » celui des radios.
Quant à la section « Découvrir », elle est le point d'entrée de l'immense catalogue de Google — elle est donc réservée aux abonnés Accès illimité. On peut accéder aux titres par leurs genres (des sous-genres sont même proposés), par une sélection de playlists créées par des spécialistes musicaux, par des recommandations en fonction de ce qu'on écoute, et enfin par les nouveautés.
La fonction de recherche fonctionne à la fois pour sa discothèque personnelle et le catalogue Google Play. Les résultats sont affinés au fur et à mesure de la saisie.
Les réglages permettent notamment de restreindre le streaming au Wi-Fi, de choisir la qualité sonore en connexion cellulaire et de supprimer les titres stockés en local.
L'application n'est pas totalement adaptée à iOS 7. La barre d'état n'est pas fondue dans l'application et le bouton de suppression est celui d'iOS 6. Le geste du bas vers le haut pour convoquer l'affichage plein écran de la pochette peut aussi rentrer en conflit avec le geste dédié au Centre de contrôle.
Mais il s'agit de détails. L'application est d'ores et déjà complète et ergonomique et le service excellent. Google Play Musique peut remplir le rôle principal d'iTunes Match (accéder à sa musique sans qu'elle soit stockée sur son terminal) gratuitement sur iPhone. Si on est prêt à débourser 9,99 € par mois, le service peut alors faire office de bon remplaçant à Spotify.
Il manque tout de même deux choses à l'offre de Google : une application iPad et une application Mac. Pour la première, Mountain View travaille dessus et elle sera disponible prochainement. Pour la seconde en revanche il faudra se contenter de la web app qui n'est pas aussi confortable qu'une application native.